«Petit poucet deviendra grand» et c'est le cas de le dire pour l'établissement
public hospitalier d'El-Tarf qui ne cesse, depuis quelques mois, d'aller de
l'avant, pour une meilleure prise en charge des malades qui s'y rendent, dont
s'acquittent modestement et efficacement le personnel médical et administratif
en place.
Et, pour une première, en cette
mémorable matinée du lundi, c'en est une, avec la réussite de deux opérations
sur deux sujets souffrant d'un cancer du sein.
Pour le premier cas, une femme
âgée de vingt et un an, M.A, il a été décelé une tumeur bénigne et le second,
M.B, âgée de cinquante ans, il a été décelé une tumeur maligne. Des cas pareils
par le passé nécessitaient plus que trois mois à travers ces prélèvements en
vue d'analyses, longues attentes et tuticanti, jusqu'à faire des mains et des
pieds auprès d'un CHU pour une éventuelle intervention. Chose pas évidente dans
la mesure qu'avec les longs moments que passe la patiente à attendre, ce qui
affecte beaucoup son moral sans oublier le risque de complications, l'on
préfère, pour ceux qui en ont les moyens, se diriger vers une clinique privée
pour une opération qui revient entre 12 et 15 millions de centimes. Mais, avec
ce qui s'est passé aujourd'hui à travers la prouesse d'une équipe de
spécialistes pluridisciplinaire, est à méditer et devrait servir d'exemple aux
autres E.PH afin d'alléger le fardeau des interventions au niveau des CHU.
En effet, ces interventions ne
sont pas le fait du hasard, mais l'équipement, qui a eu un rôle primordial à
travers celui du nom de Chréyoskat de dernière génération, qui permet de donner
des résultats importants en un temps record.
Pour les actes accomplis par
cette équipe avec cette Mastechtomie totale avec curage puis examen
ganglyonnaire, le docteur Cadi dira que la première opération a duré 26 minutes
pour le cas bénin et 01h30 pour le cas malin, et entre la détection de la
maladie dans le service de l'ANAPAT qu'il dirige et le bloc, il a fallu moins
de deux heures pour soigner ces malades.
Ce genre d'intervention, ajoutera
notre interlocuteur, est à inscrire dans l'exploitation du matériel en évitant
la chirurgie d'urgence pour s'sincrire dans l'optique d'une médecine moderne à
travers cet esprit d'équipe pluridisciplinaire. Pour le docteur Ghecham,
chirurgien, pour éviter la récidive en vue d'une prise en charge totale, le
service d'oncologie pour les besoins de la chimiothérapie est nécessaire. En ce
sens, M. Kecita, directeur de l'EPH El-Tarf, dira que ce service sera
opérationnel avant la fin de l'année et que les gestes accomplis avec succès
par les médecins font partie de la nouvelle politique de santé mise en place
par la tutelle et qui commence à donner ses fruits.
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Posté Le : 19/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : AOuelaa
Source : www.lequotidien-oran.com