El-Tarf: Albert Camus, les visas et le reste

L'ambassadeur de France à Alger, M.Xavier Driencourt, et le consul général à Annaba ont effectué, avant-hier, en compagnie des autorités locales, une visite dans la wilaya d'El-Tarf à l'occasion du 52ème anniversaire de la mort d'Albert Camus, né le 07 novembre à Dréan dans la wilaya d'El-Tarf.

Le périple a commencé par la visite à Dréan de la maison où est né ce prix Nobel de littérature avec l'inauguration d'une plaque commémorative puis l'école primaire Bachir El Ibrahimi située dans la même rue.

Ravi par l'accueil des écoliers, Xavier Driencourt a prononcé une petite allocution à travers laquelle il a mis en exergue le profil humaniste d'Albert Camus, son engagement contre l'injustice du colonialisme, appuyant ses propos par des articles de presse publiés entre le 5 et le 15 juin 1939 sur la misère de la Kabylie.

Lors de la conférence de presse tenue au siège de la wilaya, il a été question de cet éminent écrivain qualifié d'humaniste appartenant au patrimoine littéraire tant algérien que français et universel.

L'ambassadeur a évoqué les relations entre les deux pays qui connaissent une embélie qui doit se poursuivre et de citer la prochaine visite de Rafarin le 1er février pour la concrétisation de nombreux projets économiques.

Evoquant la célébration du cinquantenaire du recouvrement de l'indépendance de l'Algérie, l'ambassadeur dira que cet évènement «est l'anniversaire des Algériens et nous assisterons à cet évènement si nous y sommes invités». Pour ce qui est du refus de délivrer des visas aux étudiants algériens désirant suivre des stages de formation dans des laboratoires français, il a expliqué que la délivrance de ce type de «visas spécifiques» obéit à une réglementation «strictement définie en rapport avec le statut de ces laboratoires de recherche».