Algérie

EL-TARF



C'est la consternation mêlée à une rage à peine contenue qui se lisaient sur les visages des citoyens de la commune d'Echatt en raison de la dilapidation flagrante des deniers publics dans un projet d'éclairage public inscrit au programme sectoriel à l'actif de la Direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) en 2006, dont la réception a eu lieu en 2008 et qui a coûté le montant colossal de 6 milliards de centimes.
En effet, le projet en question destiné à trois quartiers populeux, à savoir le 1er- Novembre, Houari-Boumediène et Aâyouche Achadar, n'a jamais fonctionné, et ce, depuis sa réception définitive en 2008. Et pour cause, le bureau d'études a omis d'inscrire un transformateur électrique pour l'alimentation des dizaines de lampadaires essaimés à travers les rues et ruelles des trois quartiers. Ledit transformateur — le DUC tergiverse quant à son achat et son installation à ce jour — coûte 4 millions de dinars, un montant infime comparé à la consistance du projet dans sa globalité et son impact sur l'amélioration des conditions de vie des citoyens. Pis, les installations électriques ont été vandalisées, câbles et ampoules volés et poteaux dégradés. Le projet est devenu un vestige des temps anciens. Malheureusement, interpellé par le P/APC de la commune, l'actuel DUC n'a rien entrepris pour remédier à cet état de fait et sauver ce qui peut l'être des installations payées à coups de milliards. C'est plutôt le silence-radio, selon l'édile. Le secteur dispose de centaines de milliards de centimes pour améliorer les commodités et autres conditions de vie de la population, en matière d'assainissement, d'adduction d'eau potable, de routes, de jardins publics, de parkings, de trottoirs, etc.




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