EL TARF

La DTP ne prend pas les mesures qui s'imposent et tergiverse, pendant que les accidents augmentent. 17 points noirs relevés sur les routes d'El Tarf. «Nous avons enregistré exactement 17 points noirs sur le réseau routier de la wilaya. Lesdits points noirs qui sont parmi les causes principales d'innombrables accidents meurtriers de la route, restent malheureusement sans traitement et sans prise en charge par la Direction des travaux publics DTP)», ont révélé des cadres de la Direction de la Protection civile et qui ont ajouté, résignés, que «nous sommes actuellement en train de mettre en place une cartographie exhaustive de tous les points noirs et anomalies qui caractérisent l'ensemble des routes vicinales, de wilayas et nationales». D'autre part, nos interlocuteurs ont fait remarquer que le dernier accident concernant un bus qui s'est engouffré dans un ravin, intervenu dans la commune de Zitouna et qui a fait un mort et 21 blessés est dû à deux effets, à savoir le premier est humain et le deuxième a trait à l'état de la route qui se trouve sur une pente de 65% ce qui est en soi un point noir flagrant. Dans le même sillage, des cadres du service technique de la commune ne vont pas avec le dos de la cuillère pour fustiger la DTP dont le premier responsable n'a pas pris les mesures adéquates, qui s'imposent pour remédier à cette situation et dont le tronçon routier continue à faire des victimes innocentes. «Nous avons remis à la DTP une fiche technique sur le projet de la pente en question sise à l'entrée sud de la ville en venant de la localité d'El M'radia, en vain. C'est un projet sectoriel (PsD) et non pas communal (PCD). Nos finances communales se sont réduites comme une peau de chagrin. C'est une hécatombe qui se déroule devant nos yeux. Nous sommes désarmés». Quoi qu'il en soit le seul souci qui reste de mise à la DTP, ce sont les projets juteux octroyés à des entreprises proches dont même les sièges sociaux ne se trouvent pas dans le territoire de la wilaya. La sécurité des automobilistes lambda est reléguée, ainsi, au énième rang. Le ministre de tutelle est interpellé à plus d'un titre pour mettre le holà .