Algérie

El Tarf



El Tarf
Trop, c'est trop, crient les citoyens de Dréan (ex Mondovi), ville de la wilaya d'El Tarf entrée dans l'histoire d'abord par Albert Camus qui y est né, et ensuite par les crimes innommables commis par les hordes sauvages du GIA dans les années 1990 et 2000.La ville qui garde encore au centre le cachet du village colonial est un piège. On y entre par des routes en bon état mais une fois dans l'arène, les automobilistes doivent slalomer entre les nids de poules de la chaussée dégradée et des fouilles inachevées, et cela énerve énormément, surtout que cela dure depuis plusieurs décennies, aussi bien dans les quartiers que dans l'avenue centrale. Il y a comme une injustice lorsqu'on constate que de belles routes sont réalisées en un temps record et en pleine campagne pour quelques habitations et que des milliers de citoyens doivent affronter la fange et les voies éventrées pour le moindre déplacement en ville.Samedi, la population excédée par les promesses non tenues par la noria de responsables successifs et à tous les niveaux, qui ont promis de mettre fin à ce calvaire, a carrément bouclé la ville avec des objets hétéroclites, des branches et des tas de cailloux. Le revêtement de la rue principale est envisagé mais seulement après les travaux de réfection du réseau d'assainissement qui sont loin de démarrer selon l'entrepreneur en charge du projet qui dit se conformer aux conditions du cahier des charges qui lui imposent de commencer par les quartiers.Du côté de Aïn Allam, un faubourg de Dréan presque aussi grand que la ville, les citoyens ont protesté en même temps et de la même manière contre la décharge publique qui se trouve à 4 km vers l'Est.L'air est irrespirable pour eux mais, selon des barricadeurs, également pour les habitants de Chbaïta Mokhtar, 10 km de là, et jusqu'à El Hadjar vers Annaba. La décharge est connue des automobilistes qui empruntent la RN 84 puisqu'ils sont obligés de la traverser. Cinq grands abattoirs y jettent quotidiennement leurs déchets. Imaginez les effluves de centaines de kilogrammes de viscères qui pourrissent au soleil !




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