Algérie

EL TARF



EL TARF
Les dernières intempéries et notamment celles de la semaine dernière, caractérisées par de fortes précipitations ont provoqué, du côté de la localité de Ain Khiar distante de 5 km du chef-lieu de commune El Tarf, l'affaissement d'une partie de la digue qui longe Oued Kébir.La colère des agriculteurs dont les terres ont été immergées. ne s'est pas fait attendre. Etat de fait qui a remis au goût du jour, ces fameux travaux d'assainissement des plaines d'El Tarf qui auront coûté presque 500 milliards de cts (de 2006 à 2010) pour des résultats loin de convaincre les professionnels de l'agriculture et les agriculteurs eux-mêmes. Et pour cause, le président de l'UNPA, M. Chénouga, approché à ce sujet, dira qu'on a réglé un problème en créant un autre, puisque des terres, jusque-là, jamais inondées le sont actuellement, comme c'est le cas de la rédion de Fézara, dans la commune du Lac des Oiseaux , ou celle de Righia, dans la commune de Berrihane dont les surfaces exploitées, actuellement, sont inférieures à celles exploitées, par le passé.Pour leur part des agriculteurs dont le nombre dépasse 130, se disent sinistrés car incapables de travailler leurs terres, depuis l'installation de ces digues et en ce sens ont saisi, depuis belle lurette les responsables concernés. Ces travaux sont, également, contestés par les délégués agricoles et la Chambre de l'Agriculture exceptés les services des Ressources en eau. Des contestataires remettent en cause le matériau utilisé qui aurait dû être un autre, l'étude, la réalisation et le maître de l'ouvrage. Ensuite, et cela personne ne peut le nier, avant ces digues, l'eau des pluies qui stagnait, s'écoulait facilement dès l'arrêt des pluies alors que maintenant, ces eaux restent emprisonnées par les digues pendant des semaines. D'où, l'impossibilité de faire quoique ce soit pour se contenter seulement d'une quelconque culture saisonnière comme le melon ou la tomate.Enfin, les uns et les autres estiment qu'il aurait fallu curer les oueds qui déviaient de leurs cours, construire des barrages et agir sur l'embouchure de Oued Mafragh. Toujours selon ces contestataires, « ces travaux d'assainissement sont un véritable gâchis et n'auraient jamais dû être entrepris. »




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