Algérie

El-Milia Tué et jeté dans un regard



L'auteur du crime du regard a été condamné, hier, lundi, à la réclusion à perpétuité par le tribunal criminel de la cour de Jijel, qui a eu à statuer sur cette affaire qui a ébranlé, il y a seize mois, la ville d'El-Milia, à la faveur de la découverte du corps d'un jeune caché dans le regard d'un réseau d'assainissement après avoir été tué à coup de couteau. Les faits de cette affaire remontent à la nuit du 28 novembre 2006, lorsque la victime Z. Rabah, un jeune de 24 ans qui gagnait humblement sa vie de son métier de carreleur, a eu une altercation verbale, à la cité des 312 Logements où elle réside, avec son bourreau, C. Acène, un agent de sécurité de 37 ans. A la barre, l'accusé, affichant un calme déroutant en dépit de la charge de l'homicide volontaire avec prémédiation qui pesait sur lui, est resté accroché à ses déclarations faites tout au long de l'enquête de police et de l'instruction judiciaire dans lesquelles il a nié en bloc les faits qui lui sont reprochés. Il a toutefois reconnu, qu'il a eu une altercation avec la victime mais qu'après, tout est rentré dans l'ordre entre eux. Le témoin clé dans cette affaire, un jeune adolescent de 16 ans, qui a été à l'origine de l'altercation intervenue entre la victime et l'accusé, a raconté que ce dernier a proféré des menaces à l'encontre du jeune Rabah lorsque celui-ci est parti dîner à la maison. Hormis un témoin, un ami de l'accusé, qui est revenu sur ses premiers aveux, les autres témoins ont tous abondé dans le même sens, déclarant que le mis en cause a proféré des menaces à l'encontre de la victime en l'absence de celle-ci. Les mêmes témoins ont raconté que l'accusé abusait du jeune adolescent et que la nuit fatidique du 16 novembre, la victime est intervenue pour demander au mis en cause de cesser d'harceler ce dernier (l'adolescent). Cette demande n'a visiblement pas été du goût de l'accusé qui a été vu quelques instants après, et pour la dernière fois avant que cette affaire de meurtre n'éclate, en train de marcher, vers 22h, avec la victime en direction d'une route qui mène à l'endroit où cette dernière a été probablement assassinée et cachée dans le fameux regard. Le lendemain, et constatant que son fils n'a plus donné signe de vie depuis sa sortie nocturne avec l'accusé, le père du jeune Rabah est allé déposé plainte auprès du commissariat de police. Le jour d'après, soit le 28 novembre 2006, et à la faveur des recherches engagées par les proches et les amis de la victime, le corps du jeune a été trouvé caché dans le regard d'un réseau d'assainissement non loin de la cité des 312 Logements où l'accusé et sa victime se sont rencontrés la nuit du crime. Dans son réquisitoire, le procureur général, qui a insisté sur l'acte prémédité du crime et la gravité de l'acte, a requis la peine capitale à l'encontre de l'accusé. L'avocat de la défense a, pour sa part, insisté sur l'absence de preuve pouvant incriminer son mandant dans le dossier présenté au tribunal. Les avocats de la partie civile représentés par Maîtres Beghidja et Kechira ont axé leur intervention sur le grand préjudice subi par la famille de la victime. Après délibérations, le jury composant le tribunal a condamné à la réclusion à perpétuité l'accusé qui a également été condamné à payer au titre du préjudice subi, 2.500.000 DA à la partie civile.


Une pensée a notre cousin jamais nous seront convaincus que tu es coupable dieu est grand et que justice sera prononcée un jour inchallah
eldo - manager - paris, France

18/12/2013 - 158480

Commentaires

enfin c'est dur dentendre ca pour notre cousin c.h on vs aime tou et ns somme pa convaincu ke tu es coupable
marie vedette - retraite - paris
07/04/2008 - 1131

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