Algérie

El-Milia: Les élus de l'APC reviennent à la charge



Après une période de répit qui aura duré le temps de la campagne des élections présidentielles, les membres élus, représentant les deux tiers de la majorité à l'APC, ont repris le combat pour tenter d'avoir gain de cause et faire revenir le wali sur sa décision de nommer le chef de daïra à la place du maire. Pour l'histoire, cette décision aurait été, selon les termes d'une lettre envoyée au ministre de l'Intérieur, prise par le premier responsable de la wilaya à la faveur d'une correspondance que lui aurait transmis le P/APC, lui signifiant que les membres de son assemblée ont refusé de se réunir, chose que réfutent ces membres. Ces derniers attestent, en effet, que l'Assemblée populaire communale n'est pas bloquée mais qu'elle est bel et bien face à un état de retrait de confiance. C'est après une situation d'instabilité, suite à laquelle trois changements ont été opérés au niveau de l'exécutif communal en moins d'une année, que deux tiers des membres représentant la majorité à l'APC ont signé un retrait de confiance au maire le 03 novembre 2008 avant de confirmer la même opération le 31 décembre de la même année. Les péripéties de cette affaire ont amené le premier responsable de la wilaya à nommer en date du 13 janvier 2009 le chef de daïra à la place du P/APC. Cette décision est plus que jamais contestée par les signataires du retrait de confiance lesquels insistent sur le fait que l'APC n'a guère été bloquée pour motiver cette nomination. Les mêmes membres au nombre de dix, sur les quinze siégeant à l'APC, tiennent toujours à faire appliquer la loi pour évincer le maire de son poste après lui avoir signé le fameux retrait de confiance. Pour ce faire, les élus frondeurs viennent d'adresser une lettre explicative au ministre de l'Intérieur et des collectivités locales l'invitant « à intervenir au profit de la loi». Les auteurs de cette correspondance soulignent, en effet, qu'ils n'ont guère été convoqués pour se réunir en session ordinaire ou extraordinaire depuis le mois d'octobre 2008 avant de demander au ministre d'appliquer la loi 08/90. Ainsi, et après avoir sollicité par lettres interposées le wali sur cette affaire qui a défrayé la chronique locale depuis plus de six mois, les élus en question ne semblent guère se lasser du combat qu'ils mènent pour destituer un maire, dont les prérogatives de gestion des affaires de l'APC ont été confiées au chef de daïra depuis le mois de janvier dernier.




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