A demi-mot, elle reconnaît que, lorsqu’elle s’est présentée aux élections législatives sur la liste de l’union des forces démocratiques et sociales (UFDS), elle n’avait pas trop cru à son destin qui va la mener à l’APN.
Issue d’un milieu social très modeste, Rahima Nemer, cette mère de cinq enfants, qu’elle élève toute seule, depuis le décès de son mari, a eu l’insigne honneur de faire partie de la première petite cohorte de femmes députées de la wilaya de Jijel.
«Lorsque je me suis lancée dans la course, grâce, il faut le dire, à la proposition du chef du bureau local du parti, j’avais un petit espoir de réussir. C’était un rêve pour moi, après, c’est la joie, puisque ce rêve est devenu réalité! Je remercie toutes celles et tous ceux qui m’ont encouragée», avoue-t-elle timidement.
«Je suis fille de moudjahid, et j’ai vécu pauvre. Maintenant que je suis arrivée à représenter ma wilaya au parlement, j’œuvrerai, si Dieu le veut, à défendre les gens de situation modeste et les jeunes», ajoute-t-elle.
De son modeste bureau de campagne, sis à la cité Nadal, près du centre-ville d’El Milia, Rahima Nemer a bien voulu adresser un message aux femmes arabes et surtout aux Algériennes.
«Qu’elles investissent le terrain réservé aux hommes», lance-t-elle sur un ton solennel.
Fonctionnaire à la subdivision de l’agriculture d’El Milia, notre valeureuse dame est désormais sur le point de vivre une nouvelle expérience, une aventure politique.
Amor Z.
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Posté Le : 13/06/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Amor Z.
Source : El Watan.com du mardi 15 mai 2012