La ville a besoin du renouvellement, et en toute urgence, de son réseau d’AEP, avant d’espérer une solution à l’arrivée de l’eau du barrage de Boussiaba.
Les incessants appels à l’intervention des autorités concernées pour trouver une solution à la crise d’alimentation en eau potable de la ville d’El Milia et de ses agglomérations rurales a poussé le P/APC à réagir pour tenter de donner des explications à ces doléances. Et c’est par le biais du canal virtuel de sa page Facebook qu’il a reconnu que cette crise est la conséquence d’un long héritage qui ne relève pas des compétences de l’APC.
Il faut reconnaître que cette situation qui pénalise des milliers de citoyens, aussi bien dans la ville que dans sa périphérie rurale, n’est plus maîtrisable, eu égard aux cris de détresse lancés un peu partout dans les différents quartiers de la ville. Les contraintes d’une distribution aléatoire du précieux liquide sont soulevées avec la même acuité dans ces quartiers, où l’on se débrouille pour remplir quelques jerrycans au passage des colporteurs d’eau.
Le même tableau funeste de ce contexte, qui se reproduit d’une manière dramatique à chaque période de chaleur, est soulevé par des voix qui en appellent à l’intervention des responsables concernés. Dans les localités rurales, c’est encore le même drame qui fait gémir une population qui n’a plus de voix pour crier son ras-le-bol d’une situation qui empire d’année en année. En cause, le tarissement des sources d’eau et l’augmentation de la population dans ces contrées, où l’eau est l’une des premières préoccupations du commun des gens.
Sur cette crise, le président de l’APC a cependant promis d’intervenir selon les moyens disponibles et le cadre juridique régissant le lancement de tout projet. Le chef de l’exécutif communal rappelle que toute opération pour régler ce problème est tributaire du lancement de consultations pour la réalisation des études et de la concrétisation des projets.
Dans le même contexte, il espère s’appuyer sur l’aide et le soutien des entreprises privées pour trouver une solution à cet épineux problème. Indépendamment de cette volonté, il faut admettre que sur le terrain, la situation est loin d’être l’apanage de ces solutions qui seront loin d’étancher la soif de la population.
Pour les initiés, la ville a d’abord besoin du renouvellement, et en toute urgence, de son réseau d’AEP, avant d’espérer trouver une solution à ce problème à l’arrivée de l’eau du barrage de Boussiaba
. «Faute de quoi, toute autre solution ne sera qu’un remède sans aucun impact sur le terrain de la réalité», prévient-on.
Et ce n’est pas tant un problème de manque d’eau qui se pose, mais il s’agit bien des moyens de pompage, de stockage et de distribution qui pénalisent cette ville.
«Les réseaux vétustes existants ne seront d’aucune utilité pour le projet d’AEP à partir du barrage de Boussiaba qui est en cours de réalisation s’ils ne sont pas renouvelés», avertit-on encore.
Amor Z.
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Posté Le : 17/07/2016
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo (caricature): El Watan ; texte: Amor Z.
Source : elwatan.com du dimanche 17 juillet 2016