Cela fait plus de quatre ans qu'on bricole dans ce projet qui ne voit pas le jour», ironise-t-on à chaque fois qu'on passe à proximité du chantier d'un jardin public à El Milia.Sensé donner une certaine splendeur à cette ville, dépourvue d'espaces de loisirs et de détente, ce lieu était déjà convoité par les squatteurs du foncier. L'histoire de ce jardin, implanté à la cité Boulatika Salah, à proximité de la gare routière (ex-SNTV), a commencé avec les travaux d'aménagement, lancés en 2012. Au départ, le délai de réalisation a été fixé à 18 mois. Jusqu'à ce jour, le projet traine encore.Pour rappel, le jardin en question est un espace vert, même si on dénonce ce surplus de béton qui le caractérise, avec des jets d'eau et des kiosques. Selon le P/APC, il sera cédé pour être géré en concession. «L'entrée à ce jardin sera- elle payante '». Non, répond le P/APC sans autres explications.Il semble, cependant que la mise en concession de cet espace répond aux soucis, comme le prévoit le gouvernement, de trouver des opportunités pour faire rentrer de l'argent. Selon le P/APC, l'autre jardin abandonné après sa réception, au lieu dit Al Kafour, sera réhabilité pour sa mise en exploitation par concession. Ouvert au public, le plus ancien square d'El Milia, qui demeure le plus sublime des espaces verts de la ville reste le meilleur des endroits de verdure. Remontant à l'époque, et en dépit du manque d'entretien, il est de loin, le coin le plus idyllique de toute la ville.
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Posté Le : 04/07/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amor Z
Source : www.elwatan.com