« Il appartient aux membres du comité de quartier de signaler à la
commune toutes les défaillances qu'ils constatent en matière de transport
scolaire, et contrôler l'assiduité des bus qui ont été affectés au transport de
leurs enfants. De la sorte, les services de l'APC
obligeront le transporteur à respecter ses engagements en bloquant, par exemple,
le paiement des factures qu'il présente», a répondu, jeudi, le président de l'APC d'El-Khroub aux habitants du
quartier Brahmia de la localité d'El-Méridj,
qui se sont plaints des difficultés endurées par leurs enfants. M. Hmaïzia a promis que des mesures de rétorsion seront prises
contre cet opérateur, qui est lié par un contrat avec la mairie, pour l'amener
à respecter ses engagements. «Faute de quoi, a-t-il déclaré, il sera remplacé
par un autre».
Cette montée au créneau du maire d'El-Khroub
fait suite à celle effectuée, le matin, sur les ondes de la radio régionale de
Constantine par les citoyens de ce quartier qui se sont plaint des difficultés
endurées par leurs enfants scolarisés dans le chef-lieu de daïra et à
Constantine. En effet, les membres de l'association de quartier ne sont pas allés
par quatre chemins pour dénoncer «les pratiques de l'opérateur qui n'utilise
que la moitié des bus figurant dans le cahier des charges qu'il a signé avec la
commune alors que le nombre des enfants transportés est de 430, soit 352 dans
le cycle moyen et 78 dans le secondaire», ont-ils déclaré indignés.
Sur le créneau du transport public, ces mêmes citoyens ont fait part, là
aussi, des nombreuses difficultés qu'ils rencontrent pour rejoindre les deux
pôles administratifs de la wilaya. «S'il n'y avait pas les taxis clandestins, notre
localité serait complètement isolée», a crié un citoyen, en ajoutant que
l'ancienne ligne de transport public, qui assurait la liaison avec la station
de Bab-El-Kantara, avait été annulée depuis la
période d'insécurité qu'à connue le pays. «Nous demandons le rétablissement de
cette ligne pour faire la liaison, soit pour aller vers l'ancienne station, soit
vers celle de Khémisti», ont-ils demandé. Ils ont
signalé qu'actuellement un seul véhicule J9 assure la liaison avec le quartier
du 4ème kilomètre pour le transport de pas moins de 7.000 habitants de cette
localité rurale. «Ce véhicule prend trop de temps en stationnement et pour
faire le plein, une heure environ avant de redémarrer», ont-ils assuré.
Questionné également à ce sujet, M. Hemaïzia a
déclaré que ce problème ne date pas d'aujourd'hui. «A plusieurs reprises, nous
avons sollicité des entrepreneurs pour faire ce travail. Mais ceux-ci n'ont pu
tenir plus d'une semaine avant d'abandonner en prétextant que la ligne n'est
pas rentable». Il a conclu son intervention en s'engageant à accorder
d'importantes facilités aux candidats qui émettent le désir de travailler sur
cette ligne et ce, en leur accordant de larges facilités et en les aidant à
obtenir rapidement l'agrément de la direction des transports.
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Posté Le : 24/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A M
Source : www.lequotidien-oran.com