Algérie

el -matmar



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El- matmar



Le centre fut créé en 1878 sous le gouvernement de M. Albert GREVY. Son territoire était limité par la commune de Relizane à l’Est, celle de l’actuel Yellel à l’Ouest ; le douar commune de Tahamda au Nord et celui de Messabhia au Sud.
Le village fut édifié auprès de l’ancienne ville berbère d’EL RETCHA ou EL REGHDA, habitée auparavant par les Béni-Ghaddou(a) et dont on peut voir encore quelques ruines. A l’arrivée des arabes, du XIIIe au XIVe siècle, les HASSANA(b) donnèrent à ce lieu le nom d’EL MATMAR (en arabe المطمر) ce qui veut dire en français : Les Silos, en raison sans doute du nombre considérable de silos creusés sur une assez vaste étendue dans le tuf qui forme la majeure partie du sous-sol. Sa superficie initiale était de 1.873 hectares et agrandi en 1884 et 1894 de 756 hectares. Faute d’autre détermination, ce centre fut donc appelé d’abord « Les Silos », avant de recevoir le nom du général CLINCHANT qui fut le colonel de zouaves lors de l’expédition du Mexique.
Son territoire fut agrandi en 1892 sous le gouvernement de Jules Gambon. Depuis le 1ier janvier 1900, Clinchant est chef-lieu de la circonscription administrative de la Mina. Les bureaux de la commune mixte y sont transportés récemment, et l’administrateur et ses adjoints n’ont pris possessions de leurs nouveaux appartements qu’à partir du 1ier janvier 1900. Nous avons vu plus haut les causes du transfert du siège de la commune mixte dans le centre. Il en résulte une économie pour le budget et une cause d’amélioration pour Clinchant, au point de vue agricole et commercial.


(a) Les Béni-Ghaddou, tribu berbère venue d’Espagne fondèrent la ville d’El-Reghda ou El-Rechta entre le XIIe et le XIIIe siècle qui tomba en ruines en 1366 (histoire des tribus de l’Oranie manuscrit de 1856. Archives du Gouvernement de l’Algérie. Cette même tribu fonda à l’ouest d’El-Reghda, la ville de Tahlil arabisée plus tard en yellel.
(b) Cette tribu Koreïchite, se fixe sur un vaste territoire à 15 kms de part et d’autre de la Mina et notamment sur celui de Relizane actuelle, battue par les MEHAL, au début du XVe siècle, ils se réfugient sur les bords de la Mekerra, sur les hautes plaines steppiques au Sud de SAÏDA et sur l’Oued-el-hammera près de DUBLINEAU. Seules quelques familles restent au douar EL-MESSABHIA sur la rive gauche de la Mina et sur le territoire actuel de Relizane.




jilali bouziyan


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