Algérie

El Malhoun a historicisé les insurrections populaires



El Malhoun a historicisé les insurrections populaires
La poésie populaire a été la première à «transcrire» l'histoire des insurrections populaires et de la glorieuse Révolution contre l'occupation, ont soutenu mercredi à Batna des chercheurs, au cours de la séance d'ouverture du 2ème séminaire national la Révolution et la poésie populaire.Un nombre important de textes poétiques de type «Melhoun», relatant des batailles livrées contre les forces d'occupation ou des massacres perpétrés sur des populations civiles par la soldatesque coloniale sont «heureusement» conservés dans des manuscrits rangés dans les bibliothèques de plusieurs zaouïas, ont souligné des intervenants au cours de cette rencontre de deux jours.Le poète Ali Ben Chergui El-Feliachi a brossé un tableau imagé de la bravoure des populations locales au cours de la révolte des Zaâtcha, a souligné le Dr. Tarek Thabet de l'université de Batna qui a relevé qu'en dépit de cette importance «historique» cette poésie n'a «pas bénéficié de tout l'intérêt qu'elle mérite». Le Dr. BouleriahOthmani, de l'université de Laghouat, a mis l'accent sur «l'esthétique» et «la profusion de détails» dans la poésie populaire, citant l'exemple du poème du moudjahid Brahimi Benchroura sur la bataille de Toumiat, sur le mont Thamer, dans la région de Boussaâda (M'sila).Pour le Dr. Abdeslam Dif, président du laboratoire du patrimoine intellectuel et littéraire en Algérie, et doyen de la faculté des lettres de l'université de Batna, la poésie populaire est désormais un module enseigné à l'université et la mission du laboratoire qu'il dirige consiste à inventorier cette poésie pour la préserver pour la postérité. De récitals poétiques de «Melhoun» ont été déclamés à cette occasion par plusieurs poètes dont AbdelhafidAbdelghafar, de M'sila, et Abdallah El Barmaki, d'Adrar, qui ont considéré, tous deux que l'édition de cette poésie sur des supports sonores est un moyen de la préserver de l'oubli.La manifestation a été perturbée, cependant, par une longue coupure de courant à l'université Hadj Lakhdar. Par ailleurs, les organisateurs de la faculté des lettres et des langues, ont rendu un vibrant hommage à M'barek Bacha, chef de département adjoint chargé de la pédagogie au département de lettres arabes, pour ses 33 ans de carrière à l'université. Du haut de ses 48 ans de service passés d'abord dans les arcanes de l'éducation nationale et ensuite à l'université de Batna qu'il a vu naitre, M. Bacha a montré un sérieux exemplaire en tant qu'enseignant et de l'abnégation dans son travail au bureau très sollicité de la pédagogie.




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