Après la distribution des rapports de synthèse de la caravane dressés par les services de l’APC, la parole a été donnée aux associations.
Les représentants du mouvement associatif, des élus locaux, des agents de l’administration locale et des services techniques de la commune d’El Kseur se sont retrouvés, dimanche passé (29 décembre), à la maison de Jeunes Mouloud Feraoun du chef lieu communal pour faire le bilan et la synthèse de la caravane pour le développement local qui a sillonné tout le territoire de la commune les mois d’août et septembre écoulés.
Dans son allocution d’ouverture, le P/APC, Aberkane Mustapha, après avoir fait la lecture des communiqués rendus publics et ayant sanctionné cette caravane, s’est appesanti sur le sens de cette caravane et sur le rôle que doivent jouer les associations dans le développement local.
«Bonne gouvernance, transparence, esprit d’équité, implication effective des citoyens dans la gestion locale… plusieurs épithètes peuvent être appliquées à cette caravane, première du genre dans la wilaya sinon dans tout le pays. En plus d’avoir permis aux autorités et aux représentants de la société civile de tâter le pouls de la commune et de dresser une liste quasi-exhaustive des doléances des villages et quartiers, elle a surtout permis d’identifier les priorités dans chaque secteur d’activité. Ceci nous aidera énormément à être plus efficace dans notre travail», dira t-il.
Lui succédant, le vice-président, plaidera pour un partenariat fondé sur le respect mutuel entre l’autorité communale et les associations.
«Les associations ne doivent pas fonctionner comme des syndicats. Elles doivent se conformer à leurs statuts et privilégier le dialogue dans la prise en charge de leurs doléances.» indiquera-t-il.
Et d’ajouter: «Le travail de recensement effectué par la caravane nous servira de feuille de route dans nos actions futures.»
Après la distribution des rapports de synthèse de la caravane dressés par les services de l’APC, la parole a été donnée aux associations. Passant outre la demande du vice-président de centrer les interventions sur la synthèse proposée, les intervenants, pour certains très critiques, exposaient notamment leurs ennuis avec les autorités.
«Nous avons adressé, depuis des mois, à l’APC une demande d’attestation, mais elle ne nous a pas été établie à ce jour et pourtant nous disposons bel et bien d’un local», dira le président de l’association Assirem, d’Ait-Youcef.
«Nous, nous avons introduit une demande d’audience depuis des mois et aucune réponse ne nous a été donnée. Pis que cela, on a été expulsé manu militari du local que nous occupons. On n’est pas contre le fait de quitter le local mais la manière utilisée est inacceptable» s’est plaint le président de l’association de la cité 1er novembre.
Le représentant du village Laaziv N’Bouzoulem s’élèvera contre la situation pénible supportée par leur école primaire. Sujette à des infiltrations d’eau, la scolarité des enfants, signale-t-il, s’y trouve fortement compromise.
Une kyrielle de remarques et de doléances est ainsi exposée par les intervenants, parfois de manière passionnée.
L’autorité communale s’est engagée à prendre en charge toutes les requêtes formulées dans le cadre de ses possibilités.
«Certaines des doléances que vous venez d’exposer sont déjà prises en charge, les travaux seront lancés incessamment. Pour d’autres, il nous faut un peu de temps. Mais une chose est sûre, ensemble, main dans la main, on peut gagner facilement la bataille pour le développement», conclura le vice-président.
Boualem B.
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Posté Le : 07/01/2014
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: © PHOTO : SamI K. ; texte: Boualem B.
Source : El Watan.com du dimanche 5 janvier 2014