Des habitants d'El-Méridj, située dans la daïra d'El-Khroub,
ont exprimé, hier, leur mécontentement à propos du quota de logement rural dont
a bénéficié leur localité, qu'ils estiment très insuffisant, et ont demandé que
ce quota soit revu à la hausse.
«Nous avons
bénéficié de 120 unités, alors que la demande qui s'est manifestée au niveau de
notre agglomération dépasse largement les 500», nous ont-ils affirmé hier. Et
les concernés ont pointé du doigt l'APC du chef-lieu
de daïra qui aurait, selon leurs déclarations, «sous-estimé leurs besoins dans
cette formule de logement. Nous sommes dans une zone rurale dont la majorité de
ses habitants ne vit que du travail de la terre», ont-ils souligné.
De son côté, le
président du comité de quartier, Amar Béziane, a porté lui aussi les revendications des riverains
en intervenant, hier, sur les ondes de la radio régionale pour abonder dans le
même sens et expliquer que «le maigre quota qui a été attribué à notre localité
constitue un grand problème pour nous, vu que la demande visant cette formule
de logements se chiffre à 530 unités. Et le quota attribué ne représente
approximativement que 20% de cette demande. Personnellement, j'ai été
destinataire de 285 demandes de gens mariés qui sont logés avec leurs parents
et qui souhaitent avoir des logements individuels. Et je pense que c'est leur
droit». A la fin, tout le monde est tombé d'accord sur le fait que le quota de 120
logements de type rural attribué à El-Meridj est très
insuffisant. «Nous demandons à ce que celui-ci soit augmenté afin de satisfaire,
au moins, la moitié de la demande», a ajouté le président du comité de quartier.
Cette
revendication a été portée à la connaissance du maire d'El-Khroub,
M. Hemaïzia Boubekeur-Essedi
; ce dernier a répondu que les habitants de cette agglomération ont eu une part
égale à celle attribuée dans d'autres secteurs. D'autre part, a indiqué le
maire, «il y a le problème du foncier qui se pose avec acuité et qui nous a
conduits à faire bénéficier ces citoyens d'un nombre de 48 lots et ce nombre va
être augmenté pour égaler celui du quota attribué». Le président de l'APC a jugé ensuite un peu excessives les exigences des
citoyens d'El-Meridj puisqu'il a déclaré qu'il ne
peut satisfaire toutes les demandes exprimées et que « ceux qui habitent avec
leurs parents peuvent opter pour d'autres formules du logement social. Si nous
accédons à toutes les prétentions, nous allons dépenser tout notre portefeuille
de logements dans la formule du logement rural, alors que nous sommes là dans
un milieu urbain», a estimé en effet M. Hemaïzia, en
annonçant qu'une réunion est programmée le lundi 2 janvier au siège de la daïra,
où toutes les parties concernées par ce problème seront invitées à débattre de
l'habitat rural.
«Nous avons aussi
pris rendez-vous avec les responsables de la Société d'architecture et d'urbanisme (SAU), qui
viendront en compagnie du directeur du logement et des équipements publics (DLEP)»,
a conclu le maire d'El-Khroub.
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Posté Le : 29/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com