72 locaux commerciaux, situés à
la cité des 80 logements LSP d'El-Khroub, ne sont toujours pas raccordés aux
réseaux d'électricité et de gaz ni d'eau potable, au grand dam de leurs
bénéficiaires qui disent pourtant avoir satisfait à toutes leurs obligations en
la matière, et ce, depuis 2006.
Selon des représentants de ces
commerçants, qui nous ont contactés, «chacun de nous a déboursé près de 20
millions de centimes. Environ 13 millions une première fois et 6,5 millions la
seconde fois et ce, pour le branchement des logements et des locaux. Et au mois
de juillet 2006, 6,5 millions de centimes pour complément du seul raccordement
des commerces. Malheureusement, depuis cette date, nous n'arrêtons pas de faire
des démarches à l'office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), à qui
nous avons avancé les sommes d'argent en question, et à la Sonelgaz en tant que
société d'alimentation en énergie. Il faut dire, précisent nos interlocuteurs,
que la majorité écrasante des 72 locaux de commerces sont actuellement en
activité et ouverts, recevant clientèle, etc., mais c'est en recourant à des
raccordements illicites». «Chacun se débrouille comme il peut. Pour les
titulaires de commerces, habitant la cité, ils s'alimentent clandestinement
depuis leurs appartements et pour ceux «étrangers», ils recourent à des
connaissances pour se brancher tout aussi illégalement», avouent-ils.
Cependant, déclarent-ils, «après
quatre années dans cette situation nous en avons assez d'attendre et nous
voulons assainir notre situation, surtout que celle-ci n'est pas de notre
faute». Et de poursuivre «nous avons frappé à toutes les portes, mais sans
résultat concret. Ainsi avons-nous en désespoir de cause sollicité de la
Sonelgaz qu'elle nous raccorde individuellement au réseau électrique, et nous
sommes prêts à avancer un complément d'argent si nécessaire. Mais la Sonelgaz
n'a pas voulu, déclarant qu'en la matière elle ne négocie qu'avec l'OPGI. Ce
qui signifie pour nous un retour à la case départ, parce que ledit office n'a
jamais répondu à nos réclamations. Si cette impasse perdure, nous nous
retrouverons obligés de saisir le wali».
Nos tentatives pour entrer en
contact avec des responsables de l'OPGI pour plus d'éclaircissement sur ce
dossier ont été vaines.
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Posté Le : 22/12/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A E A
Source : www.lequotidien-oran.com