El Khroub

Les habitants de la cité des 1013 logements, située en plein centre d'El Khroub, se plaignent d'un cadre de vie qui n'arrête pas de se dégrader, citant une insuffisance criarde dans l'éclairage public, l'absence d'espaces verts et surtout de routes qui ont perdu leur bitume, retrouvant très vite leur état initial de pistes et ce, pour manque de maintenance et d'entretien réguliers. Selon le président de l'association de quartier, en cours d'agrément, Said Bensouici, «la cité, dont l'importance est évidente, localisée pratiquement au c?ur de l'agglomération, pas loin du centre culturel M'hamed Yazid, qui abrite assez régulièrement des manifestations entrant dans le cadre de l'évènement «Constantine capitale de la culture arabe», est quasiment abandonnée à son sort».Ainsi et toujours selon notre interlocuteur, des pans entiers de la cité se retrouvent dans la pénombre, dès la nuit tombée, à cause principalement de l'incivisme de certains, d'une part, et faute d'entretien, d'autre part. Ainsi, les installations et le réseau d'éclairage existent bel et bien, mais la plupart des lampadaires sont cassés et les poteaux sont anciens et rouillés, à telle enseigne que beaucoup parmi les résidents ont peur que cela leur tombe un jour ou l'autre sur la tête. Et les problèmes de la cité ne s'arrêtent pas à ce problème, mais s'étendent à d'autres qui ont pour nom l'accumulation de boue et de détritus divers et cela bien avant les dernières pluies diluviennes qu'a connues la région. La raison est simple, notera-t-il, tous les avaloirs de la cité manquent de curage, qui se fait très rarement. En plus, il est facile de constater que c'est le règne absolu du béton, en l'absence d'espaces verts, si bien que pas un arbre n'existe. Et de s'interroger, «comment voulez-vous que les gens puissent s'aérer et s'oxygéner en familles. Le seul échappatoire qui reste, c'est de s'obliger à faire de lointains déplacements et des dépenses d'argent, ce qui n'est pas dans les cordes de la majorité des habitants qui prennent leur mal en patience en attendant des jours meilleurs».