Pris en charge par l'OPGI, maître de l'ouvrage en collaboration avec la
mairie d'El-Khroub, les 80 logements du centre-ville dont les travaux ont été
entamés en l'an 2000 n'ont jamais été officiellement réceptionnés, mais cela
n'a pas empêché les souscripteurs d'occuper dans leur totalité les F3 et les F4
de la cité, autrement dit 10 bâtiments de quatre étages chacun.
Mitoyenne du centre culturel M'hammed Yazid, d'une grande mosquée et de
la sûreté de daïra, sur l'axe menant vers la gare routière, la cité est bâtie
sur une superficie de deux hectares et disposait au départ de tous les facteurs
et de toutes les promesses pour être un site agréable et sécurisé. «Aujourd'-
hui, se plaint M. Bouhadi Rachid, le président de l'association de quartier,
face aux dégradations et aux conditions de vie déplorables qui sont les nôtres,
notre déception est totale et sans limite».
A vrai dire, se plaignent les riverains de cette cité, «les conditions
d'hygiène lamentables» sont le principal grief retenu contre l'APC d'un côté et
l'OPGI de l'autre. «Trop d'anomalies sont apparues au grand jour, signale le
président du comité de quartier, tant et si bien que les moustiques se sont
faits maîtres des lieux aussi bien en hiver qu'en été». Ajoutant que «les
canalisations et autres raccordements semblent avoir été bâclés, ce qui a engendré
des flaques d'eau en permanence et obligé les riverains à user de système D
pour canaliser toutes ces eaux nauséabondes vers les avaloirs des eaux
pluviales». Selon M. Bouhadi, «des anomalies» sont apparues au niveau des
locaux commerciaux de la cité. Ce sont là, précise notre interlocuteur, «des
problèmes de raccordement en électricité, gaz et eau potable qui ont fait que
la majeure partie de ces locaux soient toujours fermés». Pour toutes ces
raisons, le comité de quartier a sollicité OPGI et APC sans résultat positif.
«Il nous reste un seul recours, conclut notre interlocuteur: l'arbitrage du
wali sur lequel nous fondons un grand espoir afin que notre cité trouve enfin
cette sérénité et cette propreté auxquelles aspirent les 80 familles de la cité».
Contacté à ce sujet, M. Hemaïzia Nasser, vice-président de l'APC, nous
apprend qu'un budget de 3,2 milliards de centimes vient d'être dégagé par la
mairie pour l'aménagement complet de cette cité et que les travaux seront
immédiatement entamés une fois réceptionnée l'enveloppe de la DPAT, autrement
dit l'agrément final de la wilaya.
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Posté Le : 13/06/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rahmani Aziz
Source : www.lequotidien-oran.com