Appelé "el Khit errouh" en dialecte algérois, qui signifie littéralement "le fil de l'âme"ou encore "Zerouf" dans le dialecte tlemceni, ce bijou orne le front ou le cou de la mariée d'une belle manière.
L'Algéroise le met sur le front sur la maharma (le fameux foulard long que les algéroises portent traditionnellement sur la tête). Les algéroises le portent exclusivement avec le karakou, mais quand elles portent une autre tenue, il est mis au cou.
Le khit erouh est constitué de petites "boules" serties de pierres. Il est constitué généralement en or avec des pierres précieuses, cela dépend évidement du statut de la famille. Une famille fortunée, par exemple, n'hésitera pas à le fabriquer avec des pierres de grandes valeurs, tel le diamant. Il peut être assorti à des boucles d'oreilles, à une bague ou à un bracelet, que l'artisan bijoutier fabriquera à la demande des intéressées.
La forme du "Khit errouh" est aussi particulière, il se compose de petites composantes en forme de rond incrustées de pierres précieuses, au centre la forme est beaucoup plus grande avec bien évidemment plusieurs pierres incrustées. Sur cette forme est attachée une autre partie en forme de goutte d'eau assez grande, il en est de même pour les deux petites boules accolées à la boule centrale (Voir photo).
En général, les parents fabriquent un "Khit errouh" pour la constitution du trousseau de leur fille. Sinon, ils peuvent l'exiger en guise de dote.
Ce bijou, ancré dans les traditions algériennes millénaires, se garde tout au long d'une vie, les mères ont même un plaisir à le léguer à leur fille. Certaines familles possèdent des "Khit errouh" qui ont traversé les générations et qui valent une fortune.
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Posté Le : 07/08/2007
Posté par : nassima-v
Source : www.dziriya.net