Le mouvement El Islah, de Djahid Younsi, croit dur comme fer à la réussite des actions que mène l'opposition en vue d'un rapprochement de ses idées. Le parti islamiste se félicite des «étapes accomplies» dans ce sens.Le parti assure dans un communiqué rendu public hier, sanctionnant une réunion ordinaire de son bureau national, qu'il s'engage «à travailler afin de concrétiser une opposition unifiée en Algérie», tout en se félicitant «des étapes de convergence et le travail commun qui s'effectue entre plusieurs partis d'opposition».Pour ce parti qui est quasiment absent de la scène politique nationale ces derniers temps, l'unification des rangs de l'opposition reste possible, alors que plusieurs groupes de partis «activent» séparément et défendent leurs propres initiatives, à l'instar de la CLTD, du groupe des partis dits du changement que coordonne l'ex-candidat à l'élection présidentielle Ali Benflis ou encore le FFS qui prévoit sa conférence du consensus pour la fin de l'année en cours.Dans un autre registre, le mouvement El Islah dénonce «la politique de fuite en avant menée de façon constante par les pouvoirs publics» ainsi que «la tentative d'exclure le groupe parlementaire du MSP des structures de l'APN» qu'il considère comme une forme d'exclusion que pratique les pouvoirs publics contre l'opposition.S'agissant de la dernière tripartite tenue jeudi, le mouvement El Islah estime qu'il s'agit d'une rencontre du gouvernement «avec ses partenaires», seulement, dans la mesure où, note ce parti, les syndicats autonomes et représentatifs sont exclus. «Une atteinte à la liberté syndicale», souligne encore le parti dans le même document.A propos de la révision constitutionnelle promise par le chef de l'Etat, le parti note qu'une «certaine ambiguïté» entoure ce dossier, estimant qu'il est absolument nécessaire que la société civile soit consultée à ce propos. Au registre des satisfactions, et tout en affichant sa préoccupation quant aux développements que connaît la situation en Libye, le parti de l'ex-candidat à la présidentielle de 2009 «se félicite de la position diplomatique algérienne» et réaffirme «la nécessité de préserver le principe adopté par l'Algérie qui refuse toute intervention dans les affaires internes des Etats».Récemment à Madrid, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a même refusé l'intervention étrangère en Libye, en affirmant que «le rôle des institutions internationales consiste à aider, pas de se substituer (dans les affaires internes des pays souverains). Par conséquent, nous ne pouvons accepter l'intervention militaire étrangère en aucune façon en Libye», a affirmé M. Lamamra pour qui «la solution doit être libyenne et trouvée par les Libyens eux-mêmes».
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Posté Le : 20/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Saïd Mekla
Source : www.letempsdz.com