El Gueddafi «noircit» la place Verte de ses supporters

«Marchez sur le Djebel et saisissez les armes qui ont été larguées par les Français. Si ensuite vous voulez pardonner (aux rebelles), c’est votre affaire», a lancé le colonel El Gueddafi dans une allocution relayée par haut-parleurs à des milliers de ses partisans rassemblés sur la place Verte, à Tripoli.
Le même jour, les chefs d’Etat africains, réunis en sommet à Malabo, lui ont tendu une perche.
Même s’ils ont considéré que le leader libyen devait être écarté des négociations pour sortir son pays de la crise, ils ont insisté sur le fait que leur feuille de route devrait être «inclusive», c’est-à-dire concerner et El Gueddafi et les rebelles. C’est du moins ce qu’a déclaré Ramtane Lamamra, commissaire à la paix et la sécurité de l’Union  africaine, en citant le document final approuvé par le 17e sommet de l’UA après plusieurs heures de tractations.