El-Gammas: Une trentaine de familles privées de gaz

? Depuis dix jours pratiquement, une trentaine de familles habitant les chalets d'El-Gammas sont privées de gaz de ville parce que l'alimentation leur a été coupée par la Sonelgaz dans le cadre du lancement, il y a plusieurs semaines, du chantier pour l'ouverture des voies entre les chalets, opération qui entraîne le changement et la mise en place de nouveaux compteurs. «Mais cela est tombé en pleine période de froid, nous obligeant à un retour à l'achat de bouteilles de gaz butane pour dépanner. Mais en tout cas, cela ne peut durer», nous ont déclaré hier des habitants de la cité 800 logements d'El-Gammas.Les concernés craignent devoir passer l'hiver dans cette situation inconfortable «car, ont-ils ajouté, tout le chantier est complètement à l'arrêt. La Sonelgaz a pris son matériel et est partie, l'entreprise communale SOPT, chargée de l'ouverture des fameuses voies entre les chalets, ne se manifeste plus. Et nous sommes dans le désarroi». Contacté dans la foulée, M. Boukhelia, le président de l'association des 800 logements, a confirmé cette situation en signalant que la chose a été, pourtant, signalée au wali qui suit le chantier par le biais du directeur du bureau d'études, la SAU. «Mais pour le moment, rien ne bouge. Les gens touchés par cette panne de gaz provoquée s'impatientent et acceptent mal les conseils de modération et les appels à la patience que nous ne cessons de leur prodiguer».
Les intempéries qui ont touché cette semaine la région ont provoqué aussi leur lot de désagréments pour le déplacement des riverains entre les chalets à travers des chantiers laissés ouverts par les uns et les autres. D'autant plus, que des travailleurs de l'entreprise traitante sont venus ces derniers jours et, sans dire un mot, ils ont enlevé les grillages protégeant les chantiers d'ouverture des voies dans le quartier des 500 logements. «Quant à nous, les responsables des comités de quartiers, nous attendons impatiemment une manifestation du wali pour débloquer la situation et arrêter le bouillonnement qui fait jour au sein de la population», dira-t-il.