Algérie

El Gaâda : 30 locaux professionnels en chantier



La commune d'El Gaâda, relevant de la daïra de Zahana, a bénéficié d'un projet de réalisation de 30 locaux professionnels au profit des jeunes diplômés chômeurs. L'enveloppe financière réservée à l'exécution de cette opération est de l'ordre de 25 millions de dinars. Deux projets ont fait, dernièrement, l'objet d'achèvement à El Gaâda. Il s'agit de l'aménagement urbain d'El Gaâda-centre sur 1 000 mètres linéaires, une opération qui a nécessité un budget de 300 millions cts, et la réalisation de 20 Logements sociaux locatifs (LSL). Dans ce contexte, nous apprenons que 200 aides financières ont été accordées à des nécessiteux des douars d'El Gaâda, à titre de soutien à l'habitat rural.


El Gaâda L'histoire de la ville d'Oran et le village d’El Gaâda (Algérie). Le village d’El Gaâda est historiquement plus rattaché à l'histoire d’Oran qu'à l'histoire de Mascara. El Gaâda et le premier village de la ville d’Oran. L'historien de l'Oranie et actuel maire d'Oran, Saddek Benkada : qualifie cette localité de « bosse culturelle » de l'Oranie pour son rôle historique dans l'éducation arabe et religieuse assurée par ses Oulama et chouyoukh de Zaouïas Derkaouia Al Mahajia auprès des populations de l'Ouest algérien Live (ORAN Face à sa mémoire) Éditions Bel Horizon (Algérie). Oran face à sa mémoire ou bien face à ses mémoires car plurielles et stratifiées, mais souvent enfouies et contrariées. Les consonances des lieux, égrenées tout au long de ce livre, sont évocatrices de ce fond mémoriel. Une réminiscence multiple et féconde, œuvre d’intrépides marins, de terribles conquérants, de génies créateurs et d’anonymes bâtisseurs. El Gaâda : El Gaâda qui signifie littéralement Caravansérail, était jadis l’un des premiers villages d'Oran en Algérie. Sa commune est située à 40 km au sud-est dans la banlieue d'Oran et s'étale sur une superficie de 5 000 hectares. El Gaâda, qui veut dire assemblée, est une occasion de rencontre et de partage. (Il y a quatre sorties de ce village d'El Gaâda, chacune avec une indication du kilométrage : Oran 40 km, Mascara 80 km, Bel Abbès 50 km, Sig 20 km). Les Idrissides à El Gaâda : Les familles originaires de cette localité, qu'on appelle Al Mahaja, s'affirment de souche noble (reconnus par les populations de la région comme nobles) et prétendent avoir des ancêtres remontant à Idriss II (le fondateur de la dynastie arabe, les Idrissides (788-985), qui fonderont la première dynastie musulmane d’origine moyen-orientale. par son fils Mohamed Ibn Idriss II et Ahmad fils de ce dernier. Sur le nord de l'actuel Maroc et à l'Ouest de l'Algérie. Volubilis puis Fès furent leurs plus célèbres capitales fut fondée en 810 par le Sultan Idriss II, roi pacificateur succédant à son père Idris I le conquérant, descendant du prophète et Tlemcen fut la deuxième ville des Idrissides. Une grande famille Idrisside s'installa sur ce site géographique et sera connue sous le nom d'Al Mahaja qui, après l'apparition du maraboutisme s'appellera Al Mahaja rab'ine chachias (Al Mahaja les 40 coupoles) selon la légende populaire régionale. Car beaucoup de ses imams auront droit chacun à son mausolée (goubba) et ses serviteurs (khoudem). Ces Mahaja sont considérés par les tribus installées dans l'Ouest algérien, et se considèrent eux-mêmes, comme des Chorafas dont l'arbre généalogique remonte à Hassan fils de sayida Fatima Zahra, fille de Mohamed prophète (Que la prière et le salut soient adressées), et de l'imam Ali ibn Abi Talib son gendre et cousin. Des arbres généalogiques circulent au sein de plusieurs fractions des ces Mahaja pour attester chacune de sa noblesse (nesbiya). On raconte que la localité aurait accueilli l'une des premières tribus constituées dans l’Oranie occidentale, bien avant l’arrivée des Omeyyades de Cordoue et des Fatimides au Maghreb. Ces tribus se sont d'abord installées dans un lieu appelé aujourd'hui douar Al Aâraiba, situé à 50 kilomètres environ au nord-ouest (direction Bel Abbès) et 40 kilomètres environ sud-est (direction Oran) de l'actuelle El Gaâda-centre ville (daïra de Zahana). Jusqu'à présent on continue de nommer les uns, les Al Mahaja el Fwaga (ceux qui habitent au sommet, à côté du premier lieu d'installation, c'est-à-dire le village des Swaihiya et ses environs) et les autres, les Al Mahaja el T'hata (ceux qui habitent plus bas sur le plateau d'El Gaâda, à côté de la source dite Ain Afferd, aujourd'hui centre ville d'El Gaâda). La tradition orale raconte que les Al Mahaja se sont installés dans cette région (actuel douar Al Aâraiba) à cause de l’eau douce de la rivière Ain Chorfa (Source des nobles). Les Hilaliena à El Gaâda : Les Arabes hilaliens étaient les membres d'une tribu arabe qui émigra vers l'Afrique du Nord sont arrivés après les Omeyyades de Cordoue au XIe siècle (1050). lorsqu'ils sont venus au Maghreb les Arabes hilaliens (dont sont issus les Ouled Ali) . Ouled Ali tahata, Ils se sont installés à Oran et se sont mêlés aux tribus d’Al Mahaja. (La commune de Ouled Ali El Fwaga daira de Oued Imbert plus rattaché à la région de Sidi Bel Abbés mais la commune de Ouled Ali El Tahata daira de Zahana ex: St Lucien plus rattaché à la région d'Oran). Les Himiyane à El Gaâda : Douar Ouled M’Barek Ils ont un seul et même ancêtre, à un noir nomme M’Barek en les appela par la suite les Ouled M’Barek qui était les esclaves d’Al Mahaja (aâbid Mahaja), avaient des esclaves noires qu'ils avaient affranchis au XIXe siècle. Aujourd'hui les descendants de ces esclaves forment une seule tribu appelée Ouled M'Barek. Dynastie Idrissides : Oran contemporain, tel que le voyageur, arrivant par mer, peut en embrasser le panorama comme une immense cité dont on suit le développement ininterrompu depuis la pointe du Cap-Falcon à droite, suive du Djebel Santon au pied duquel il y a le Fort de Mers El Kébir, jusqu’à la pointe de l’Aiguille, un ruban de 30 kilomètres, Ce qu’on appelle la baie d’Oran. Le site sur lequel ont été bâtis l’ancien Oran et sa ville satellite Mers El Kébir, grossi de sa banlieue, est particulièrement accidenté et raviné. Le point culminant du massif de l’Aidour (Murdjajo) – 407 mètres, est à vol d’oiseau à peine éloigné de 2 kilomètres de la mer. La chute vers le Sud, le Sud-Est et le Nord-Est se fait par un éventail de croupes coupées de paliers et séparées par des ravins profonds. Dans l’histoire du développement de cette grande cité, on ne peut faire abstraction de sa vie maritime. Sous toutes ses formes, elle est à l’origine de sa prospérité et à certaines époques, de sa décadence, après avoir connu quelques vicissitudes depuis 900, époque ou Idrissides vantait son commerce et ses artisans. après cette ville que fréquentent les marins andalous. L’histoire de la ville débute en l’an 290 de l’hégire (902-903). A partir de cette date, les historiens s’accordent pour admettre l’existence continue d’une cité. Fondation de la ville d’Oran : Les historiens arabes nous rapportent que des marins andalous conduits par Mohamed Ben Abou Aoun et Mohamed Ben Abdoun, s’étant alliés aux tribus locales au nom des Omeyyades de Cordoue, Ils fondèrent la ville pour commercer. L'activité commerciale prit de l'ampleur et les Andalous furent obligés de bâtir des hangars à Rais El-Ain, un quartier d'Oran préservé jusqu'à présent. Exemple. Oran devient au-delà de tout, la capitale économique du Maghreb. La cité d'or va donc devenir, une fois de plus, une place enviée. Certains de ces douars d’Al Mahaja étaient plutôt des centres culturels (écoles coraniques dirigées par de grands (fqihs) jurisconsultes, cas de Sidi Miloud Ben Brahim, de son nom Adda Brahim Miloud) que des centres commerciaux ou des passages obligés pour atteindre une ville. Au temps du commerce caravanier, Les douars d’ Al-Mahaja d'El-Gaâda étaient un relais obligé pour des caravanes se dirigeant vers le grand centre commercial qu'était le port d'Oran ou partant de ce centre pour d'autres places commerciales dans le pays, voire à l'extérieur des frontières qui ont souvent changé au gré des successions dynastiques maghrébines. Ces caravanes venaient des quatre coins du Maghreb et parfois de l'Afrique Noire. C'est pour cette raison que le village prit le nom d' " El-Gaâda", qui signifie relais ou caravansérail. El-Gaâda était alors une halte avant d'atteindre la porte de la ville d'Oran et également une halte avant de se diriger vers un autre centre commercial important en quittant le port d'Oran. Les Familles d’El Gaâda : (Avec les phénomènes migratoires internes et externes, de nombreuses familles des Al Mahadja ont quitté depuis longtemps leur village pour s'installer dans les petites et grandes villes d'Algérie et beaucoup sont au Maghreb, Proche-Orient, Europe, Amérique du Nord). Les Familles issues d'Al Mahaja La grande tribu Al-Mahaja a eté découpée en plusieurs clans par l'administration française qui a officialisé des noms patronymiques composant l'arbre généalogique d'Al-Mahaja. Cette administration a commencé par les Ouled Sidi Amar Lakehal. Avant cela, c'était respectivement le prénom du père (précédé ou non de Ben ou Ibn, fils de) et ensuite celui du grand père paternel (précédé ou non de Ben ou Ibn, fils de) qui servaient de nom de famille à chaque individu. La France a révoqué cette coutume et imposé la sienne aux indigènes. C'est une des premières pratiques d'acculturation des Algériens, une pratique non remise en cause après l'indépendance de l'Algérie. On reconnait aujourd'hui les familles Al-Mahaja par les noms suivants : Clan maraboutique des ouled Sidi Amar Lakehal : Chibani Amar Bahi, Bahi Mahi Amar, Lakehal Bouhadi Amar, Slimane Bouhadi Amar, Adda bouhadi amar, Haddou bouhadi amar, Bahi Amar. (Douar Ouled Sidi Amar). Clan maraboutique des ouled Sidi Meflah : Brahim Meflah, M'Cid Bouziane Meflah, Karim Meflah, Bouziane Meflah, M'Cid Meflah, Brahim Bouziane Meflah. (Douar El Aâraiba). Clan maraboutique des ouled Sidi Ahmed Sayah : Hamdaoui (el h'maida), Sayah, Sid Ahmed Sayah, Mahmoud Sayah, Bendraou Sayah, Mahmoud Bendraou Sayah. (Douar Souaihia). Les autres familles : El 'Alem (douar El-Bghadid), Bendia (douar el Dyayate), Belhaoui (douar el Blayhiya), Jenene-Chrif (douar el saaida), Ben Armas et Ben Abdallah-Ben Armas (douar el Rmaisiya), Ben Brahim, etc. Zeddour Mohamed Brahim, Kaddour Brahim, Taïeb Brahim, Freih Brahim, Adda Brahim, Sahraoui Brahim,etc. (douar El Fraiha). Ben Ahmed (douar El Hmaïda), Ben Dya (douar El Djayat), Ben Gabou (douar el Skarna), Derkaoui (douar Chorfa), Bekhechach (douar El Mkhachich), Boukraâ, Ben Aâchour, etc. Ouled M'Barek. Ces descendants d'esclaves portent les noms de Salem, de Najar, etc. Depuis l'indépendance, ce sont plusieurs familles de bergers nomades venues du Sahara, de la région de Mechria, Boulktob et Naâma (Steppe algérienne du Sud Ouest) qui se sont sédentarisées et établies définitivement dans les quartiers d'El Gaada. Mais, ne jouissant pas d'une réputation valorisante, ces pasteurs et leurs descendants n'ont point réussi à sceller des alliances, par des mariages, avec l'un ou l'autre des clans familiaux Mahaji. Les Douars d'El Gaâda : La commune d'El Gaada est constituée de plusieurs villages (ou douars) : Ain Affeurd, le chef lieu de la commune : Araïba, El Blas, Kedadra, Meloula, Mekhatria, Messatfa, Ouled Sidi Baghdad, Ouled Sidi Amar (I & II), Ouled Sidi Ben Ahmed, Ouled Sidi Freïh (I & II), Ouled Sidi Saïd, Remaïssia, Saadia, Sekarna, Souaïhia, Souala, Zelalta, Zouabra, Chorfa, Ain Chorfa, Boudjebha, Shailia, Blaihia, El Jfafla, El Mkhachich, El Twahriya, El Gwasem, Ouled Bahria, El Diyayet, El Zramcha, Ouled M'barek, El Bouadid, Ouled Bou Hariz, Ouled Abba Bou, El Saaîdiya, El Kdadra, El zwadra, El Brabir, El Guetarnia etc. (El Gaâda Sa commune est situé a 40Kms au sud-est dans la banlieue d'Oran et s'étalent sur une superficie de 5000Ha). Distance avoisinant d’Oran: Oued Tlelat Ex: Saint barbe du Tlélat 27 Kms, Zahana Ex: St Lucien 32 Kms, La Cado usine de la cimenterie 37 Kms, El Gaâda 40 Kms. Ce village dénommé El-Gaâda, jadis commune de la Wilaya d’Oran. Mais après le nouveau découpage territorial de 1975, le village (aujourd'hui petite ville) est une commune rattachée à la Wilaya de Mascara bien que cela apparaisse aberrant pour sa population (en effet, il y a 40 km de distance entre la ville d'Oran et l'extrémité nord de la commune d'El Gaâda et près de 80 km de distance entre la ville de Mascara et l'extrémité sud de la commune d'El Gaâda). Raison supplémentaire de ce découpage aberrant : le village d’El-Gaâda est historiquement plus rattaché à l'histoire d’Oran qu'à l'histoire de Mascara. Le prochain découpage administratif fera passer certainement la commune d'El Gaâda soit dans le futur département (Wilaya) d'Oran notre ville incha Allah. Bien avant dans l'histoire administrative, le douar d'El Gaâda avait fait partie de la commune mixte de Sainte Barbe du Tlelat (actuellement Oued Tlelat) avec 8 autres douars (arrêté du 23/09/1874), puis de la commune mixte de St Lucien (l'actuelle Zahana) qui comprenait en 1884, les douars d'El Ksar, de Oum el Ghelaz, de Sidi-Ghalem, de Tenazet, Oued Tlelat, d'El Teniat, d'El Gada et de Toumiat. Cette commune mixte était comprise dans l'arrondissement d'Oran. La population du douar d'El Gaâda était en 1884 de 2839 habitants sur 8498 ha, contre seulement 5000 ha actuellement. Une partie de la population de cette commune mixte était formée des Cheurfas el-Guetarnia (orthographe du capitaine Daumas, consul à Mascara), tribu rattachée à la confédération des Beni-Amer, dont l'aga était Mohammed ould Tamy en 1839, sous Sidi Bou Hamidi khalifa d'Abd el-Kader pour le Gharb (nom correspondant à la division administrative et militaire occidentale de l'ancien beylick d'Oran dans l'organisation de l'émir Abd el-Kader). Aujourd'hui les Cheurfas et les El-Guetarnia ne font pas partie de la commune d'El Gaada (qui a perdu près de 3 500 ha de superficie au profit de nouvelles communes). Ces deux tribus sont devenues de nouvelles communes. Les Cheurfas el-Guetarnia qui ne sont pas des fractions des Al-Mahaja, alignaient, d'après Daumas, 500 fantassins et 60 cavaliers. Ces Beni-Amer, d'origine hilalienne, installés au XIVe siècle autour de la Grande Sebkha d'Oran, dans la région de l'actuelle Aïn Témouchent, et dans la plaine de la Mekerra, avaient incorporé depuis le XVIIe siècle des fractions maraboutiques, et étaient passés en masse à la Derkaoua à la fin du XVIIIe siècle et les fondateurs de la Tarika Derkaouia Al Mahajia à Oran et en Algérie..
mohamed - sans - oran, Algérie

03/03/2011 - 12066

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