Algérie

El Ferda s'injecte du son nouveau Concert de la formation à la salle El Mouggar



Par Wafia Mouffok
C'est à la salle El Mouggar que la troupe mythique El Ferda originaire de Knadssa wilaya de Bechar a animée, mardi dernier, un concert exceptionnel.
Prévu à 22h, le spectacle a débuté une heure plus tard le temps de permettre au maximum de gens d'assister au commencement. Une fois la salle pleine, le rideau se lève.
Le leader de la formation, le charismatique vocaliste et luthiste Lâarbi Bastam fait son entrée sur scène accompagné par la nouvelle génération de cette formation léguée par les anciens.
Créée il y a de cela plusieurs décennies la formation El Ferda a formé et fait connaître un grand nombre d'artistes musiciens. Très appréciés dans leur ville natale, les membres de la formation ont également réussit à séduire les gens du Nord et même à dépasser les frontières et cela en exportant une musique spirituelle apaisante et envoutante.
Lâarbi Bastam prend son luth et donne le La à ses acolytes.
Un silence religieux règne dans la salle, le public apprécie chaque note dégagée par le luth, le pilon, le tar et autres percussions d'El Ferda. Grande surprise de ce concert, un joueur de gumbri se joint à la formation et prend place sur scène. L'introduction de cet instrument très populaire et propre à la musique Gnaoui signifie l'ouverture de la formation sur de nouvelles sonorités. Rappelons qu'El Ferda est une formation qui fait du Qsid et du Melhoun.
Après un long istikhbar enivrant, Lâarbi entame le premier titre l'incontournable «Ya krim el kourama» des louanges mêlées à du Qsid le tout relevé par les doux sons du luth, violons et percussions. Le public totalement en symbiose avec la musique s'est montré d'une réceptivité incroyable qui a beaucoup plu aux musiciens de la troupe. Le vocaliste de la formation a gratifié le public d'une prestation hors pair où il a multiplié les prouesses vocales et durant plus de 25 minutes (la durée du morceau). A la fin du premier titre, un percussionniste se lève et s'installe au milieu de la scène pour jouer d'un grand tambour. Le public impressionné par cet «drum solo» s'est aussi laissé emporter par la ferveur du percussionniste et cela en suivant le rythme en claquant des mains. Le public charmé a
longuement applaudit les musiciens. La formation à par la suite interprété le morceau Ahl Zemani» tout aussi envoutant et spirituel que le premier.
L'ambiance atteindra par la suite son summum que la formation gratifiera ses fans avec le titre phare «Ben Bouziane» revisité par la nouvelle recrue de la formation le joueur de Gumbri.
Véritable gardiens d'un héritage ancestral, les membres de la troupe El Ferda se sont donnés à fond ce soir là et ont réussit même à faire danser les présents dont la plupart ont frôlé la transe.
W. M.


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