Pourtant pris en charge par les autorités de la wilaya qui ne sont pas restées insensibles au cri de détresse lancée par Wided M., le problème n'est, à quelques jours seulement de l'Aïd, toujours pas réglé.
En dépit de l'indifférence et l'ostracisme de certains qui continuent à faire dans les deux poids deux mesures, la mère des trois enfants en bas âges ne baisse pas les bras.
Les obstacles dressés par certains « plantons » qui ne lui ont pas permis de rencontrer le chef de la daïra d'El Eulma et du wali, qui aurait, selon certaines indiscrétions, donné des instructions pour régler ce problème, n'ont pas dissuadé une dame malade. Blessée dans son amour-propre, la «recalée» constate à ses dépens que certaines personnes ayant fait l'objet de recours ont, à son grand dam, bénéficié de clés. Ne disposant ni de piston ni de moyens pour une « tchipa » pour avoir gain de cause, la dame veut, à travers ces colonnes, alerter le premier responsable de la wilaya. «Je ne veux ni plus ni moins que rencontrer le wali pour lui expliquer ma cauchemardesque situation car il est mon ultime recours», dira Wided qui s'est, une nouvelle fois, rapprochée de nos bureaux.
Pour rappel, cette femme, divorcée, 5 enfants, dont l'aîné ne dépasse guère les 10 printemps, est heureuse de voir son nom consigné sur les listes des 902 logements à caractère social de la ville d'El Eulma. Le bonheur, de courte durée pour cette petite et frêle famille, sera pour un «petit argent de poche» de 600 DA. Constatant que la maman des 5 petits bambins perçoit théoriquement une mensualité de 24 600 DA, supérieure au seuil minimal des 24 000 DA exigés pour avoir droit à un appartement à caractère social, la commission de recours de la wilaya- qui n'est pas exempte de tout reproche-, raye de la liste le nom de Wided M., une malade chronique, le plus souvent en arrêt maladie, privant la guichetière d'Algérie Poste d'une grande partie de sa solde. L'injuste décision de la commission de recours asphyxie les six vulnérables membres d'une famille désemparée plus que jamais. Le cri de détresse de cette petite famille sera-t-il entendu à quelques «encablures» de la fête de l'Aïd '
Posté Le : 31/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel Beniaiche
Source : www.elwatan.com