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Mort-né, le projet de la nouvelle ville commerciale
Le projet de la nouvelle ville commerciale, qui a suscité un engouement tout particulier chez les jeunes, exclus par le passé de l'ensemble des initiatives de la ville d'El Eulma, ne verra jamais le jour.
C'est un projet mort-né, il a été étouffé dans l''uf par une faune d'opportunistes qui veulent s'accaparer de tout au détriment des autres comme cela a été le cas de la zone industrielle, du centre commercial Mehnaoui Abdelhamid, du foncier urbain, etc. Les membres de l'association chargée de conduire la réalisation du projet, ainsi que de nombreux participants, se sont réunis avant-hier au centre culturel Djilani Embarek en vue de discuter des différents aspects avec le promoteur, malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévues, les débats parfois houleux sont sortis de leur cadre. A ce moment, le président de l'association chargée du projet devait annoncer l'annulation pure et simple du projet suite à une décision du wali.
Voilà qui va mettre un terme définitif à la convoitise des uns et l'espoir des autres. Evidemment, cette mesure n'a pas fait que des mécontents, elle a été accueillie avec soulagement par de nombreux jeunes qui n'ont pas été associés ni de près ni de loin au projet. Ce grand projet aurait pu permettre à la ville d'El Eulma de prendre une autre dimension sur le plan commercial.

La détresse des habitants de mechta Beldjoudi
Les habitants de la localité rurale de Mechta Beldjoudi, située en amont de la ville d'El Eulma, reçoivent des eaux usées de plein fouet et ce, depuis maintenant des années. Elles proviennent de la zone industrielle de la ville d'El Eulma se trouvant en aval de leur douar.
En plus des odeurs nauséabondes, les moustiques, les rats ainsi que des maladies leur empoisonnent la vie. A mechta Beldjoudi, l'environnement est totalement pollué, rien ne pousse, le cheptel a été totalement décimé alors que de nombreuses maladies de la peau touchent une grande partie de la population.
Les habitants ont, selon certains d'entre eux, frappé à toutes les portes pour changer leurs conditions de vie mais sans résultat. Les eaux usées continuent de se déverser sur eux pour combien de temps encore '
à quand l'ouverture de la crèche '
C'est la question qui revient le plus souvent au centre des préoccupations des résidants de la nouvelle cité des 260 logements participatifs jouxtant le quartier commercial de «Dubaï».
En effet, cette crèche, dont les travaux ont été achevés depuis des mots, est toujours fermée, au moment où les parents de la cité ne savent plus comment faire pour le gardiennage de leur progéniture en l'absence d'un lieu d'accueil répondant aux normes requises. «Chaque jour je suis obligée de chercher quelqu'un pour garder mon fils », nous dira une enseignante. Le même problème est soulevé par une dizaine d'autres parents qui se trouvent dans l'embarras. Certains nous diront qu'ils se sont rapprochés de l'APC sur ce problème, mais, en guise de réponse, on leur a fait savoir que le problème relève de la DAS.