El Eulma en bref

Plus de 70 ha de céréales partis en fumée
Un incendie dont l'origine reste inconnue, s'est déclaré subitement vendredi après-midi à 15h 30 dans un champ de blé à l'extrême est de la commune de Bazer Sakhra, au lieudit Mechta Saidia. Attisé par un vent violent, le feu s'est rapidement propagé avant de s'étendre à d'autres champs d'orge et de blé relevant de la commune d'El Eulma, touchant plus particulièrement la mechta Frachiche ainsi que la localité de Djermane, à 5 km à l'est d'El Eulma. La progression rapide et dangereuse de l'incendie a atteint une étable dans laquelle se trouvait une cinquantaine de veaux de boucherie. L'éleveur qui était sur place, a réussi à faire sortir l'ensemble des bêtes avant que l'étable ne soit totalement ravagée par les flammes. Dans cette opération de sauvetage, l'éleveur a subi de nombreuses brûlures en différentes parties du corps, et ce avant l'arrivée des premiers secours du voisinage, où chacun usait de n'importe quoi pour éteindre le feu. Alertés, les éléments de la Protection civile dépêchés sur les lieux depuis la ville d'El Eulma, ont pu circonscrire ce gigantesque incendie au bout de beaucoup d'efforts. Ce sinistre, le premier du genre depuis le début de la période estivale, a causé la perte de plus de 70 ha de blé et d'orge appartenant à des agriculteurs privés et au domaine Makhloufi Aïssa, selon les informations recueillies sur place auprès de certains agriculteurs. Une enquête a été aussitôt diligentée par la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances exactes de ce sinistre.
La profanation des tombes continue au cimetière de Sidi Hammou

Après une brève accalmie qui n'aura duré que le temps de quelques semaines seulement, la profanation des tombes reprend de plus belle. Avant-hier, une tombe située à l'extrême nord du cimetière, qui a déjà été auparavant ciblée par les destructeurs, a de nouveau été profanée. Selon les membres de la famille du défunt, la dalle en marbre a été brisée et le reste d'une épitaphe, ayant échappé à la première attaque, a été totalement rasé. Il convient de signaler qu'une plainte a été déposée par de nombreuses familles suite à la profanation des tombes de leurs proches au début de l'année en cours. En dépit de la poursuite de l'enquête une nouvelle profanation a été enregistrée au même lieu.
Une jeune femme dont la tombe de son défunt père a été profanée à plusieurs reprises, est sous le choc et n'arrive pas à comprendre cet acharnement contre les morts et contre ce lieu de repos, un endroit sacré que l'on doit respecter et protéger. Interrogés pour les besoins de ce papier, certaines personnes qui ont voulu garder l'anonymat nous diront que tout se passe la nuit d'autant plus que le gardiennage n'est assuré que durant la journée. Cette déclaration a été confirmée par un des gardiens ; selon lui la quiétude du cimetière n'a jamais été troublée dans la journée. Toujours selon certaines personnes proches du cimetière, des intrus «résident» à l'intérieur du cimetière depuis des années sans jamais avoir été inquiétés, ni par les gardiens, ni par la commune et encore moins par le voisinage. Une question qui reste posée, à laquelle les responsables devront répondre en raison de l'insécurité qui règne dès la tombée de la nuit sur ce lieu de repos éternel

A quand l'opération de démoustication '
De nombreux quartiers notamment ceux du 19 juin et des cités des 400 logements et Goutali font face en ce début de canicule à une invasion sans précédent de moustiques. Une invasion de ces bestioles est due selon les habitants à la prolifération des ordures et du manque d'hygiène notamment à la cité du 19 juin où les eaux usées coulent à ciel ouvert depuis des années.
Les citoyens sont obligés de fermer portes et fenêtres pour se protéger contre les moustiques qui leur empoisonnent la vie sans que cela n'offusque personne. Et pour être dans l'air du temps, l'opération de démoustication pour atténuer un tant soit peu la souffrance des citoyens se fait désirer alors qu'elle aurait due être déjà opérationnelle depuis plusieurs jours eu égard à la prolifération sans précédent de ces insectes vecteurs de maladies.