Les quelques jours qui nous séparent de la
fête de l'Aïd, semblent bel et bien très durs pour les chefs de famille dont le
porte-monnaie est saigné à blanc par les énormes dépenses liées à ce mois sacré.
Des bas de laine mille fois retournés dans tous les sens, des tirelires cassées
et un Mont de piété aux abonnés absents, tel est le bilan financier de ce mois
sacré fait par les salariés qui se tournent vers les agences bancaires pour
retirer leurs maigres salaires. Mal leur en prend car au bout d'une longue et
interminable attente il leur est signifié que l'agence attend avec impatience
d'être alimentée en liquidités par l'agence locale de la Banque d'Algérie, seule
entité habilitée à ouvrir les vannes et à les alimenter. Si elle le fait, d'ailleurs,
c'est avec parcimonie et au compte-gouttes, a-t-on appris lors de notre dernier
passage dans l'une des agences (CPA) bancaire locales.
Les journées cauchemardesques et le
calvaire des usagers et clients, en quête d'un maigre paquet de billets de
banque, auprès des agences bancaires locales, ne font d'ailleurs que commencer.
C'est ainsi que leurs rares et maigres rentrées en monnaie sonnante et
trébuchante, récoltées quotidiennement vont s'évaporer aussi vite auprès des
premiers clients chanceux. Les responsables des agences bancaires locales, qui
ne mâchent pas d'ailleurs leurs mots, en évoquant cette situation, tout en
pointant du doigt la représentation locale de la Banque d'Algérie, ne savent
plus à quel saint se vouer pour calmer les esprits enflammés d'une clientèle
frisant la crise de nerfs à chaque opération de retrait d'argent.
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Posté Le : 25/08/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hadj Mostefaoui
Source : www.lequotidien-oran.com