La rareté du sac de ciment sur le marché
local entrave la réalisation de nombreux projets de construction lancés à
travers la wilaya. Les entreprises privées engagées dans le secteur du bâtiment
redoutent les retards de livraison de leurs projets car ils sont liés par des
engagements, des délais de livraison et des échéances qu'ils doivent
scrupuleusement respecter.
Ils ne peuvent s'approvisionner qu'auprès
de l'unité de production d'Oum Djerane
(w. de Saïda). Et selon nombre d'entre eux, il faut déposer sa demande auprès
de cette structure puis s'armer de patience et attendre parfois plus de trois
mois, sinon plus, pour pouvoir retirer son quota de ciment. Et les cas sont
légion, nous confie un jeune entrepreneur ayant épuisé toutes les voies et qui
attend son quota depuis plus de quatre mois.
Les entrepreneurs rencontrés s'inquiètent
mais ne baissent pas les bras puisqu'ils s'approvisionnent auprès de
distributeurs privés au même titre que les autoconstructeurs.
Mais à quel prix ? A 800 dinars le sac de
ciment, sinon plus, en sus des frais de transport, ce précieux matériau de
construction vaut presque son pesant d'or sur le marché parallèle qui alimente
le marché local. La spéculation sur ces matériaux a de beaux jours devant elle.
Dire que tout baigne dans l'eau serait une
utopie, lorsqu'on sait que bien des chantiers de construction sont minés par
des arrêts successifs et la longue durée des chantiers de construction, dus
essentiellement à la rareté de ce matériau et aux difficultés d'apprivoisement
rencontrées auprès de l'unité de production d'Oum Djerane.
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Posté Le : 01/08/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hadj Mostefaoui
Source : www.lequotidien-oran.com