Que les fins gourmets et amateurs de bonne
chair se réjouissent et se mettent déjà à table, la truffe blanche est déjà sur
les étals de la ville, mais à quel prix ! Sûrement pas à la portée des bourses
modestes. Elle est proposée ces jours-ci, à 1.200 DA le kg. Le diamant blanc,
tubercule, très proche de la pomme de terre, au goût particulier et très riche
en protéines, fait recette en mettant de l'ombre sur les autres produits de
marque. Il est cueilli en cette période semi printanière, dans les vastes
régions de l'extrême sud-ouest du pays. Seuls quelques rares fins limiers, des
nomades, gardent jalousement le secret des terroirs truffiers qui leur
procurent, à chaque cueillette, de quoi arrondir leurs fins de mois.
Mariée à toutes les sauces, la truffe est
réservée aux invités de marque et pour celles ou ceux qui veulent titiller
leurs papilles gustatives, rien ne vaut la vieille recette de grand-mère, celle
de mamie Aïcha, qui la prépare comme purée relevée avec une pincée de sel gemme
et arrosée de beurre de brebis du terroir. Signe de bon augure, l'apparition
précoce de la truffe en cette saison semi printanière, sera sans l'ombre d'un
doute, suivie d'une seconde cueillette dès le début de l'été prochain.
C'est d'ailleurs un avis très partagé par
les habitants des hautes plaines steppiques, qui citent la saison 2007/2008,
comme année de référence. Séchée et exposée à l'air libre pendant plusieurs
semaines, la truffe locale peut être conservée plusieurs mois et servir
d'appoint de protéines pour les nomades.
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Posté Le : 16/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hadj Mostefaoui
Source : www.lequotidien-oran.com