Troisième espèce arboricole rustique après le grenadier et le figuier, l'olivier vient de s'imposer dans presque tout le territoire des 15 communes des zones semi-sahariennes de la wilaya.
Le mérite revient cette fois-ci à la Conservation des forêts qui a mené une vaste campagne de sensibilisation et de vulgarisation des méthodes de culture de cette espèce.
Des journées d'études et des sorties avec les petits fellahs, animées par des ingénieurs agronomes ont marqué la dernière saison arboricole. La culture de l'olivier s'est bel et bien fixée là où l'on s'y attendait le moins, puisque les petits fellahs qui ont mis la main à la pâte récoltent déjà le fruit de leur dur labeur.
Ils se sont vite familiarisés avec cette espèce introduite dans cette région connue aussi bien pour l'aridité de ses sols que pour son climat très rigoureux. Pas moins de 75.000 plants ont été mis en terre sur plus de 917 hectares lors de ces trois dernières années et l'on prévoit des projets similaires sur 443 hectares au titre de la prochaine saison, puisque les rendements ont allègrement franchi cette année le seuil de 2.325 quintaux.
Mais en aval, les huileries manquent cruellement et les petits producteurs d'olive écoulent toutes leurs récoltes un peu partout à travers le nord du pays où ils ont réussi à trouver preneur.
Cette première expérience dans les hautes plaines steppiques est d'ores et déjà porteuse de grands espoirs pour une population rurale, longtemps confinée dans le maraîchage de subsistance notamment dans les monts des ksours.
Avec la création d'une nouvelle unité de pressage retenue dans l'enceinte de la zone d'activité, tous les espoirs restent permis et l'on annonce même que l'huile d'olive locale suffirait à couvrir les besoins de la région, pour peu que les oléiculteurs prennent la peine d'écouler leur production localement car certains préfèrent vendre toute leur production dans la wilaya de Djelfa qui compte pas moins de 12 huileries.
Hadj Mostefaoui
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Posté Le : 11/10/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Hadj Mostefaoui
Source : Le Quotidien d'Oran du mercredi 11 octobre 2017