El-Bayadh: L'eau sous forte pression

Le cycle infernal des coupures d'eau reprend de plus belle et ceci depuis la fête du sacrifice. Les robinets restent à sec plus de cinq jours consécutifs dans plus d'une vingtaine de quartiers de la ville. Et lorsque le précieux liquide coule, c'est avec parcimonie et ne dure que quelques heures. Les plus pénalisés sont les foyers du deuxième étage et plus des cités d'habitation situées en hauteur .Le calvaire des corvées d'eau refait surface et c'est sous une chaleur torride que des nuées d'enfants arpentent les rues ou font la chaîne devant les bains maures pour remplir leurs jerricans d'eau.Cette situation qui dure a fait naître un nouveau commerce de l'eau chez les propriétaires de puits situés à l'intérieur de leurs habitations. Il leur suffit d'une pompe à eau et d'un tuyau d'arrosage pour s'adonner à un commerce florissant. Une citerne de 500 litres d'eau est cédée à plus de 1.000 DA. Pas un seul quartier de la ville n'est épargné par ces fréquentes coupures d'eau qui durent parfois plus de cinq jours. Pourtant des consignes strictes ont été données récemment par le chef de l'exécutif au responsable de l'ADE pour assurer un approvisionnement régulier et permanent de l'ensemble de la ville durant la saison estivale. De nombreux forage ont été mis à contribution pour alimenter les vingt cinq quartiers de la ville y compris ceux implantés en amont au lieu-dit Laguermi et dont les habitants sont éloignés de plus d'une douzaine de kilomètres des sources d'approvisionnement donnant à leurs habitants du fil à retordre en cas de rupture.