Pris en tenailles entre la quête du sac de semoule et celui du sachet de lait, de nombreux chefs de familles, y compris ceux issus du reste des autres agglomérations du territoire de la wilaya, ne savent plus à quel saint se vouer. Le sachet de lait qui a emboîté le pas au précieux sac de semoule ne fait que rarement son apparition sur les étals d'un seul point de vente ouvert au niveau du chef-lieu de la wilaya.Et pour cause, l'unique laiterie qui tourne à plein régime ces derniers jours n'arrive que très difficilement à produire 3.000 sachets de lait d'un litre quotidiennement, ce qui est largement en dessous des besoins exprimés, estimés à plus de 12.000 litres/ jour. Son approvisionnement par les producteurs locaux de lait cru est insignifiant et l'insuffisance de sa dotation en lait en poudre ne lui permettent guère de dépasser le seuil de 3.000 sachets de lait /jour et d'atteindre un seuil tolérable pour couvrir l'ensemble de la wilaya.
De nombreux appels ont été adressés dans ce sens par les membres de la société civile et des députés au premier responsable de la wilaya ainsi qu'au directeur des services agricoles pour remédier à cette situation qui pénalise le plus les familles aux revenus modestes.
Sur un autre registre, il y a lieu de noter que l'attribution de l'allocation de solidarité de 10.000 DA destinée aux familles démunies continue encore à soulever des vagues et faire des mécontents dans les 08 chefs-lieux de daïra. En effet, les listes arrêtées par les maires suscitent de nombreuses interrogations selon de nombreux citoyens, éjectés des listes, venus en masse vider leur sac devant l'entrée du siège de la wilaya ainsi que sur le perron de nombreuses mairies et plus particulièrement celui de la daïra d'El-Bayadh.
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Posté Le : 03/05/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hadj Mostefaoui
Source : www.lequotidien-oran.com