El-Bayadh: Des stades de proximité pour la zone éparse

Ce qui n'était qu'un v?ux pieux exprimé depuis plus d'une décennie par des dizaines de milliers de jeunes des hameaux et petites agglomérations profondément enclavées de la daïra de Boualem qui compte une population de plus de 48.000 âmes, vient enfin d'être concrétisé lors de la visite de M. Kamel Touchene, wali d'El-Bayadh.Lors de sa récente sortie en zone éparse, il a pu prendre le pouls des nombreux hameaux et chefs-lieux des communes de Sidi Tiffour, Sidi -Amar, Sidi-Slimane ainsi que des hameaux de Deir Hassiane et d'Ain Djedida, enclavés dans les entrailles des monts des Ksours. Lors de sa première halte à Sidi-Slimane, le wali s'est rendu sur le chantier de construction d'un groupe scolaire, où il a insisté sur le respect des normes techniques de construction, sur les délais de réception de différents projets et sur la qualité.
Au chef-lieu de la commune de Sidi Tiffour, le chef de l'exécutif s'est enquis du taux de réalisation d'un réservoir d'eau potable d'une capacité de stockage de 5.000m3 destiné à assurer l'eau à 500 foyers de l'agglomération urbaine et à 150 autres de Deir-Hassiane, un hameau distant de plus de 20 kilomètres, qui vient d'être doté d'un stade de proximité, ainsi que d'une salle de soins dotée des équipements adéquats pour répondre aux besoins de la population de cette zone éparse, obligée auparavant se rendre jusqu'à à Aflou pour une simple consultation médicale. Un hameau ne disposant que d'un seul groupe scolaire qui vient d'être raccordé au réseau public de gaz naturel. Toujours au chef- lieu de cette commune, les habitants ont souligné la nécessité de mettre les bouchées doubles pour la concrétisation du tronçon routier qui devra relier la wilaya d'El-Bayadh à Laghouat, via Tajrouna sur les 15 km restants afin de sortir cette localité de sa torpeur et favoriser les échanges commerciaux avec les régions du sud du pays.
Au chef-lieu de la commune de Sidi-Amar, le wali a inauguré un stade de proximité, au hameau d'Aïn Djedida. Beaucoup reste à faire pour que cette daïra puisse, selon ses habitants, sortir la tête de l'eau.