Chellala élevée au rang de chef-lieu de daïra sort doucement de sa léthargie. Des équipements socio-éducatifs et culturels sont sortis de terre donnant à cette localité son véritable cachet de ville ouverte à toutes les activités grâce notamment à la proximité de la RN 47 lui assurant une activité fébrile. Une commune certes désargentée mais qui a connu un développement multisectoriel indispensable à son essor. Le secteur de l'éducation s'est étoffé depuis peu de 03 lycées d'une capacité d'accueil de 600 places chacun avec un internat d'une centaine de lits, implantés au chef- lieu de la daïra et de la commune de Deghima et de Meharra. Ces deux dernières années, des efforts ont été consentis au profit des hameaux de trois zones d'ombre, ceux de Chellala-Gueblia, Aïn Hachifa de la commune de Mehara avec ses deux hameaux d'El-Khoudr et de Deghima, longtemps marginalisés. Après avoir tâté le pouls de ces petites agglomérations, les autorités locales ont décidé de mettre les bouchées doubles pour accorder les mêmes chances en matière d'amélioration des conditions de vie aux 500 âmes qui constituent globalement la population de ces hameaux où l'on enregistre une activité maraichère de subsistance et de l'élevage.Après le recensement des besoins de ces îlots d'habitations fortement enclavés et classés récemment «zones d'ombre», un véritable coup de fouet a été donné aux nombreux projets, inscrits au titre du PCD et du sectoriel, relançant sans attendre des chantiers parfois à l'arrêt ou stoppés net dans leur élan faute de moyens de réalisation. Ce qui s'est traduit ces derniers jours par la réception d'une polyclinique à Chellala, dotée des moyens nécessaires.
Afin d'offrir aux populations semi-sédentaires une prise en charge sur place des malades, deux autres salles de soin ont été également réceptionnées à El-Gueblia et Aïn Hechifa.
De même, on fait état de l'exploitation de trois forages, au lieu dit ‘'Samoutra‘' destinés à assurer un approvisionnement en eau avec un débit régulier pour les habitants de deux hameaux, à la grande satisfaction de centaines d'éleveurs de la zone rurale et ceux du chef-lieu de la commune de Meharra qui détiennent à eux seuls plus de la moitié du capital cheptel ovin de la wilaya. A ce propos, il est utile de signaler que des mesures draconiennes ont été pises par les autorités locales de la wilaya pour assurer sans discontinuer la disponibilité permanente de l'aliment du bétail par le biais des antennes de commercialisation publiques, seules capables d'une part de mettre fin à la spéculation qui prévaut sur ce produit très prisé en cette période de disette et de l'autre d'éjecter du circuit de commercialisation les spéculateurs qui ont fait main basse sur le marché local.
Posté Le : 14/03/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hadj Mostefaoui
Source : www.lequotidien-oran.com