Algérie

El-Bayadh / Après les inondations meurtrières La crainte des sinistrés


El-Bayadh / Après les inondations meurtrières
                                    La crainte des sinistrés
Constat - «La situation est critique, misérable», dira Ouici Smaïl, président de la commission d'enquête en charge du recensement social des victimes des pluies diluviennes.
La majorité des 48 familles installées, dans une première étape, à l'école El-Feth, a été transférée vers le centre de transit aménagé par les pouvoirs publics pour l'accueil temporaire des sinistrés, en attendant leur relogement ou la rénovation de leurs habitations, a-t-on indiqué à la cellule de crise de la wilaya. Le wali a donné instruction à ce que cette école retrouve sa vocation initiale et puisse accueillir les élèves dès le début de la semaine.
La même disposition doit s'étendre aux autres établissements éducatifs, mobilisés dans l'urgence pour l'accueil des sinistrés, à l'instar du CEM Ibn-Khaldoun, du technicum M'hamed-Boukhobza et de l'école Boucherit, a précisé le premier responsable de la wilaya. Les services concernés s'attellent à l'identification des sinistrés au niveau de ces établissements éducatifs, après vérification de la détérioration ou de destruction de leurs habitations, préalable à leur transfert temporaire, vers le centre de transit aménagé au niveau de l'ex-usine de chaussure (ex-Sonipec) d'El-Bayadh, en attendant leur relogement. Selon les données de la cellule de crise, les familles ayant recouru aux quatre établissements éducatifs désignés à cet effet, ont atteint le nombre de 784.
La liste est en cours d'assainissement par les services techniques qui s'attellent à identifier les véritables sinistrés et à radier les opportunistes, a-t-on noté. 41 familles ont été déjà transférées au centre de transit, selon les statistiques arrêtées à jeudi après-midi par la cellule de crise. Cependant, le constat établi sur les lieux est peu reluisant, voire inquiétant. « Le risque de la propagation rapide des maladies épidémiologiques comme la conjonctivite, la gale et autres maladies respiratoires, n'est pas écarté.
Ce danger est incontournable tant que le niveau de la prise en charge est lamentable dans les conditions d'hébergement et de restauration. Le constat est, de visu, perceptible à tous les niveaux», relatent des sources sur place. «La situation est critique, misérable», dira Ouici Smaïl, président de la commission d'enquête en charge du recensement social des victimes des pluies diluviennes de samedi dernier.
Les sinistrés craignent d'être abandonnés après ces transferts dans un centre de transit. Pour eux, le provisoire risque de durer, comme ce fut le cas dans d'autres localités du pays après des catastrophes naturelles.
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