Algérie

El Bayadh : « 90% des foyers seront raccordés au gaz en 2009 »



A la direction de l?Industrie et des Mines on compte améliorer le taux de couverture en énergie électrique des foyers à la faveur du programme dégagé par le plan de développement des Hauts Plateaux, affirme le responsable qui assure l?intérim du service. « Les études concernant la première tranche de 70 km, qui doivent raccorder les zones enclavées intermédiaires, sont déjà prêtes pour envisager le lancement des travaux avant la fin de l?année. Les 81 km restants de l?enveloppe allouée au secteur et destinée à pénétrer les ensembles urbains les plus éloignés, le seront d?ici le début du premier trimestre 2008 », assure-t-il. L?éclairage de la voie publique au niveau des quartiers et à l?intérieur des agglomérations, qui n?est plus du ressort des municipalités, a bénéficié, pour cette année seulement, d?un traitement particulier. L?accès des populations rurales au gaz de ville n?est pas en reste, puisque les prévisions du programme de soutien à la croissance promettent de relever le taux d?électrification à 90% d?ici la fin de l?année prochaine, avec l?extension des canalisations de transport vers pas moins de 7 communes, à commencer par celle de Aïn El Orak, dont les foyers sont alimentés depuis peu par cette source d?énergie, à l?issue de la réception récente des travaux. Le chantier des 9 sur les 17 kilomètres de branchements tirés pour alimenter les localités de Chellala Dahrania et Chellala Gharbia est arrivé à terme, quant à celui d?El Kheiter il accuse un taux d?avancement de 67%. Les communes de Bouâlem, Boussemghoun, M?hara et El Ghassoul figurent dans l?ordre des priorités et seront alimentées au début de 2008. Enfin, l?électrification au profit des exploitations agricoles devrait permettre de lever les contraintes qui pèsent sur elles. A l?exemple de la situation vécue par les 42 agriculteurs de Aïn Jedida (commune de Sidi Amar), qui se disent assister au lent dépérissement du fruit de tant d?années de labeur. Gagnées par l?assèchement du fait de l?absence de moyens pour puiser une eau profonde, à l?exception des moteurs Diesel dont le carburant et les pièces reviennent chers, les plantations perdent chaque saison une bonne partie de leurs récoltes. Poussant quelques-uns à abandonner pour se tourner vers des gagnes-pain moins périlleux. Selon M. Toumi Djamel, directeur des Services Agricoles, 80 km linéaires serviront prochainement pour répondre à ces attentes en fonction de critères techniques bien définis, dont le rendement des propriétés ciblées et la densité de la population des zones traversées.


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