L'exaspération était à son comble chez la soixantaine d'hommes et de femmes, croisés sur notre chemin dans les travées du siège de la wilaya, venus dans l'ultime espoir de faire entendre leurs doléances après que la direction de l'entreprise publique de construction El Haoudh leur a fait savoir qu'ils sont purement et simplement licenciés. Dans les rangs de ces infortunées travailleurs et chefs de famille on retrouve pèle-mêle des techniciens, des agents d'administration et même des ingénieurs en bâtiment, mis à la porte, selon eux, sans aucune autre forme de procès, après une longue période, parfois plus de cinq années de dur labeur au sein de cette unité et recrutés sous forme de contrat de travail temporaire. Selon plusieurs agents touchés par cette mesure, il s'agirait d'un délestage en personnel édicté par la tutelle de Bechar, eu égard au plan de charge des travaux et de projets très réduit, voire même insignifiant, inscrits au titre de l'année en cours et affecté pour réalisation à cette unité et qui ne lui permettrait en aucun cas de supporter des charges financières supplémentaires qu'ils sont décidés à se battre jusqu'au bout, quitte à y laisser des plumes, sachant d'ores et déjà que leur entreprise entame, financièrement parlant, une véritable descente aux enfers.
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Posté Le : 15/08/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hadj Mostefaoui
Source : www.lequotidien-oran.com