Les 90 patients qui effectuent des séances d'hémodialyse ne sont pas près de voir le bout du tunnel et leur calvaire risque de durer plus longtemps, et pourtant, ils ne désarment pas et ne cessent de faire des appels du pied très pressants aux autorités locales. Ils doivent subir trois séances de traitement dans des salles insalubres, au niveau de l'hôpital Mohamed Boudiaf d'El-Bayadh.Pis encore, les rares infirmiers affectés à ce service prennent la poudre d'escampette juste après l'admission des patients dans la salle de soins et les abandonnent ainsi à leur triste sort sans même se soucier des conséquences au cas où la situation de l'un d'eux risque de s'aggraver. Les plus avertis, parmi ces infortunés malades, se rendent à l'hôpital d'El-Abiodh Sid Cheikh, mieux nanti en équipement et en personnel qualifié, situé à plus de 120 km, pour effectuer les séances. Ils sont quatre par chambre à attendre à tour de rôle leur passage pour subir les séances, sachant que sur la vingtaine d'appareils en service, datant de plus de quinze années, seule la moitié est encore en état de marche.Ces mêmes patients ne cachent pas leur inquiétude face à la démission de la direction de cet établissement hospitalier qui ne leur accorde aucune attention, dénoncent dans la foulée l'absence prolongée du seul néphrologue dont l'apparition dans ce service relève du miracle. S'estimant abandonnés à leur triste sort, ils réclament à cor et à cris la création d'un nouveau centre d'hémodialyse spécialisé, en dehors de la structure de cet hôpital qui, selon eux, n'est plus en mesure de leur offrir toutes les commodités adéquates et de leur assurer les soins nécessaires.
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Posté Le : 23/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rafik M
Source : www.elwatan.com