Algérie

EL-BAYADH



EL-BAYADH
Le taux de consommation des crédits du PCD 2014 ainsi que l'évaluation de l'état d'avancement des opérations inscrites dans ce programme ont été passés au crible lors de la dernière rencontre des présidents des dix communes du territoire du sud de la wilaya avec le chef de l'exécutif et ceci en présence des directeurs de wilaya de différentes structures. A ce titre, le premier responsable de la wilaya n'a pas manqué de rappeler aux responsables communaux que la consommation des crédits doit impérativement aller de pair avec le taux d'exécution des projets ou opérations inscrites achevées ou en voie de l'être, ce qui leur permettra de solliciter d'autres nouvelles inscriptions d'opérations. Avec un taux de consommation des crédits allant de 12 à 47%, certains maires ne le cachent point, ils sont en bute à de sérieux problèmes en matière de lancement et d'exécution des travaux dans certains créneaux, tels ceux des travaux publics et des équipements collectifs. Pour ces dix chefs-lieux de communes du Sud, comprises entre trois chefs-lieux de daïras, 30 opérations ont été inscrites au titre du PCD 2014 pour une enveloppe financière d'un montant global de 274.000.000,00 DA. Des sommes colossales ont été englouties par ces communes qui commencent à émerger difficilement et à sortir la tête de l'eau. A titre d'exemple, il faut citer celui du chef-lieu de la commune d'El Abiodh Sid Cheikh qui n'a pas fini de se battre avec les crues torrentielles qui la menacent de toutes parts, à telle enseigne qu'il a fallu à la direction des ressources en eau de la wilaya multiplier les digues de protection et faire en sorte que la ville soit totalement entourée à ce qui doit ressembler à des fortifications pour se prémunir des débordements d'une multitude d'oueds qui la cernent. Un travail de titans qui revient chaque année sur le tapis. Autre cas de figure, celui de l'entrée de la ville de Boussemghoun qui mène un combat sans merci avec l'avancée du sable, plus précisément au niveau des assises de l'ouvrage d'art long de plus de 800 mètres, bloquées par de hautes dunes de sable. Profondément enfouis en plein désert, à plus d'une cinquantaine de kilomètres des principales voies de communication, rattachés à leurs circonscriptions administratives respectives par des routes dégradées et malmenées par la fréquence des crues des oueds, ces chefs-lieux de communes et plus précisément celui de Kerakda, peinent à séduire des entreprises de réalisation capables d'effectuer des rotations sur des chaussées impraticables à longueur d'année. Mais cela ne veut pas dire que tout ne baigne pas dans l'huile. Bien au contraire, certaines d'entre-elles sont bien loties et semblent bien en avance sur le reste du peloton, en matière de lancement de projets et autres structures administratives à caractère socioculturel ou éducatif et enfin celles liées à l'acquisition d'équipements et de moyens mécaniques pour étoffer leurs parcs automobiles respectifs. A ce propos, le wali est intervenu longuement pour attirer l'attention des élus locaux communaux, à la tête de ces collectivités locales enclavées, que l'esprit d'entraide, d'assistance et la notion de réciprocité en matière de soutien logistique et moyens mécaniques, doit prévaloir et prendre le dessus qu'elles qu'en soient les situations, tout en mettant l'accent plus particulièrement sur le respect des délais de réalisation et de livraison des projets inscrits dans le cadre du PCD et ce, afin d'éviter des surcoûts excessifs et des retards dans leur réception, des situations qu'il n'a pas manqué de qualifier d'inacceptables et d'intolérables à la fois.




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