El-Bayadh

Rien ne va plus entre le maire de la commune d'El-Bayadh et les 32 chefs d'établissements du cycle primaire, et pour cause, le contenu d'une pétition rédigée et signée conjointement par l'ensemble de cette corporation, et dont une copie a été remise à la presse écrite locale, n'augure rien de bon.Depuis le début de cette rentrée scolaire, la distribution des produits et articles ménagers d'entretien affectés à ces établissements scolaires se fait par parcimonie et l'on dit que le maire a définitivement coupé les vannes, abandonnant les directeurs à un triste sort. Des classes qui méritent une grande lessive et un personnel chargé de leur entretien qui se bat avec seulement un seul balai pour nettoyer plus de quinze salles de classe par établissement. Ce bras de fer engagé entre les directeurs des écoles primaires et le premier responsable de l'exécutif communal, qui occupe le perchoir de l'hôtel de ville, n'est pas près de prendre fin et risque même de se durcir dans les tout prochains jours.Les chefs des établissements scolaires de la zone rurale, dont le nombre dépasse la douzaine, sont les plus lésés par cette situation qu'ils qualifient d'ubuesque et contraignante car ils doivent, chaque jour que Dieu fait, faire le pied de grue sur les marches du perron de l'hotel de ville, dans l'ultime espoir d'arracher, ne serait ce qu'une boîte de détergents ou une bouteille d'eau de Javel mais en vain.