EL-BAYADH : 12.544 POSTES D'EMPLOIS EN UNE ANNEE

2001 aura été une année très fertile et très prospère pour ces milliers de jeunes en perpétuelle quête d'un gagne-pain honnête. Ces jeunes condamnés au chômage sans aucune autre forme de procès et qui n'ont cessé de multiplier les marches et les sit-in devant les différents sièges des agences de l'emploi, qu'il pleuve ou qu'il vente, peu leur importe. En passant de 21.600, en 2006, à 11.855, en 2011, le nombre de chômeurs inscrits à travers la wilaya suit fort heureusement une courbe descendante et c'est également le signe que les pouvoirs publics accordent un intérêt particulier à cet épineux problème, surtout lorsqu'on sait que cette wilaya a subi, par le passé, un démantèlement en bonne et due forme de ses structures industrielles et économiques, lesquelles ne dépassaient pas les doigts d'une seule main, il y a de cela plus d'une décennie, laissant ainsi sur le pavé plusieurs milliers de travailleurs et leurs familles dans le dénuement le plus total. Les unités publiques de manufacture de chaussures, de la plâtrière, celle de l'agglo béton, pour ne citer que celles-ci, ont baissé rideau, et parler du secteur privé en matière d'emploi, c'est sombrer dans la pure fiction.
DANS UN PASSE TRES RECENT, LES JEUNES EN QUETE D'EMPLOIS SE COMPTAIENT PAR MILLIERS, PLUS PARTICULIEREMENT DANS LES RANGS DES UNIVERSITAIRES ET DIPLOMES DES CENTRES DE FORMATION. LE BILAN DES POSTES D'EMPLOI OFFERTS EN 2011, LEQUEL A EVOLUE DANS LE BON SENS, SOIT PLUS DE 23.147 PAR RAPPORT A L'ANNEE ECOULEE, EST TRES ENCOURAGEANT. PAS MOINS DE 32.079 POSTES ONT ETE CREES, DONT 12.544 PERMANENTS OUVERTS DANS DIFFERENTS SECTEURS PAR LE BIAIS DES FORMULES CNAC, ANGEM, ANSEJ ET AUTRES. A CE TITRE, L'ON RELEVERA QUE 2.003 D'ENTRE CES POSTES ONT ETE RESERVES AUX JEUNES DIPLOMES UNIVERSITAIRES, 5.081 DANS LE CADRE DE L'INSERTION PROFESSIONNELLE ET 6.699 AUTRES PAR LE BIAIS DE L'IAIG POUR NE CITER QUE LES PREMIERES ET LA LISTE DES FORMULES ADOPTEES DANS LE CADRE DE L'INSERTION DES JEUNES EST LONGUE A ENUMERER. IL NE S'AGIT, SELON LE PREMIER RESPONSABLE DE LA WILAYA, QUE D'UNE GOUTTE D'EAU PUISQUE SEUL LE SECTEUR DE L'ADMINISTRATION, DIT NON PRODUCTIF, EST MIS A CONTRIBUTION POUR EPONGER TANT BIEN QUE MAL LE DEFICIT EN MATIERE D'OFFRES D'EMPLOIS. SELON CE MEME RESPONSABLE, LE SALUT POUR CETTE WILAYA, QUI TENTE DESESPEREMENT DE SE DOTER D'UN TISSU ECONOMIQUE ET INDUSTRIEL EU EGARD AUX RESSOURCES MINIERES DIVERSIFIEES DONT REGORGE SON SOL, ENTRE MINERAIS RARES ET ARGILES, C'EST D'OFFRIR, D'UN COTE, DES OPPORTUNITES D'INVESTISSEMENT POUR PEU QUE SE MANIFESTENT LES BONNES VOLONTES ET DE L'AUTRE, UN VERITABLE DECOLLAGE ECONOMIQUE ET SOCIAL. POUR L'HEURE, CE MEME RESPONSABLE LANCE UN APPEL PATHETIQUE AUX INVESTISSEURS POTENTIELS, D'AUTANT PLUS QUE LA MAIN-D'ŒUVRE QUALIFIEE EST ABONDANTE ET DISPONIBLE, MAIS COMPTER SUR LE SEUL SECTEUR DE L'ADMINISTRATION POUR RESORBER LE CHOMAGE, C'EST TENTER LE TIRER LE DIABLE PAR LA QUEUE.