El Bahia se métamorphose Oran : les autres articles

Dans un passé pas très lointain, Oran avait touché le fond et bu le calice jusqu'à la lie.
Elle avait vu ses entreprises économiques fermées, ses chantiers de logements sociaux sous perfusion, une multitude de bidonvilles greffés à la ville, une ville sale et repoussante, une faible vie culturelle, des réalisations au-dessous des attentes des Oranais'Un vrai cauchemar. Depuis quelques années, la ville sort de son coma et commence à faire les premiers pas.
Après les 40 000 logements dont une bonne partie est en cours d'achèvement, de nouvelles zones industrielles sont créées, des milliers de postes d'emplois y compris dans le cadre du DAIP, une quarantaine de lycées et collèges, un grand nombre de groupes scolaires du primaire, un nouveau pôle universitaire à Belgaïd, un nouveau stade olympique à Bir El Djir, des piscines, des espaces verts et jardins, des hôtels haut standing, mise à niveau du service public, renforcement de la sécurité des personnes et des biens, et bien sûr l'inauguration du tramway (prévue le 1er mai), le pôle commercial d'El Kerma, la future tour de communication à Belgaïd sans oublier la périphérie d'El Bahia avec l'usine Renault et la nouvelle ville à Oued Tlélat'
Le Premier ministre retrouvera, ce mois de mars, une wilaya métamorphosée ou presque, lui qui a été à sa tête dans un passé lointain. Avec une enveloppe de 14 milliards d'euros, la modernisation de la ville d'Oran suit son cours lentement malgré les réticences de certains et le manque de conviction d'autres. D'autre part, les assiettes récupérées de «Batimat Taliane», de l'ex-marché de gros des fruits et légumes et celle du quartier les Planteurs suscitent les convoitises. La maffia du foncier est devenue dangereuse et puissante.
Qui se rappelle des milliers d'hectares dilapidés dans le cadre des coopératives immobilières où des citoyens ont été escroqués et ruinés à jamais '