C’est une association qui lutte contre vents et marées pour préserver l’environnement dans la commune d’El-Attaf, 30 kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya d’Ain-Defla.
Médecins, avocats et agronomes composent le bureau de cette association qui repose sur une base large de jeunes adhérents, une dizaine de jeunes au niveau de chacun des 20 quartiers que compte la commune, d’où l’émergence d’une véritable armée de jeunes sensibilisés et répondant à toute sollicitation.
L’association des Amis de l’environnement et de la protection du patrimoine active depuis 2003 et a déjà à son actif plusieurs opérations, notamment de plantation d’arbres.
Nous les avons rencontrés samedi dernier où, de concert avec l’association du quartier Chahid-Salem, ses membres plantaient des arbres dans un carré débarrassé auparavant des détritus de tous genres qui le jonchaient.
En l’absence de son président, Maître Sellami Bouziane, nous faisons connaissance avec M. Kadi Mohamed, un ingénieur agronome et enseignant universitaire à la retraite. Il parle, et pour cause, de l’arbre avec passion, de son rôle, de ses bienfaits, se déclarant outré de voir un arbre arraché aussitôt planté quand il ne sèche pas de soif.
Plus de 360 arbres sur le chemin communal menant au quartier dit « Qaria », le village, ont dépéri ainsi, l’association n’ayant pas les moyens de les irriguer, la commune sollicitée ayant failli à cette mission de protection de la nature.
Pour le seul chef-lieu de commune, 2.000 arbres de type ficus ont été plantés par l’association, 1.000 au niveau des quartiers de Bel-Abbès et Communal, 660 au niveau de l’agglomération Cheikh Benyahia.
L’association, il est vrai, reconnaît M. Kadi, venait de bénéficier d’un prêt associatif de l’Union européenne. Depuis la suspension de ces aides, c’est la main à la poche et l’aide des bienfaiteurs. Un seul arbre coûtant jusqu’à 3.000 dinars.
" Pourquoi pas une pépinière propre à nous, nous pouvons même approvisionner toute la wilaya", plaide M. Kadi.
L’espace est acquis, un espace vert de dix hectares que détient l’association en vertu d’un acte d’exploitation communal et contre lequel les appétits s’aiguisent. L’oued Chlef coulant à côté, le projet ne nécessite que quelques équipements, le bénévolat se chargeant du reste.
A. M. A.
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Posté Le : 15/06/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: D.R ; texte: A. M. A.
Source : elmoudjahid.com du mercredi 12 juin 2013