Algérie

El Ançor: Enième appel des habitants pour la fermeture des carrières d'agrégats



? Dans une lettre adressée au premier responsable de la wilaya, dont une copie nous a été remise, les habitants de la commune d'El Ançor, ont lancé un énième appel pour la fermeture des carrières d'agrégats. Selon cette correspondance, les émanations provenant de ces carrières sont à l' origine de graves maladies respiratoires et empoisonnent la vie des habitants. « A l'instar des décisions prises en haut lieu pour fermer de nombreuses carrières qui causent des désagréments aux populations, nous attendons une décision similaire », soulignent les habitants d'El Ançor. Ces derniers qui avaient déjà lancé des appels a maintes reprises en direction des responsables concernés pour prendre des mesures qui s'imposent, mais jusqu'à présent rien n'a été fait. Il importe de noter qu'en dépit de ces multiples appels et les actions de protestation des habitants, depuis plus d'une décennie, les carrières de Djorf El Alia sont toujours en exploitation. La commune d'El Ançor, jadis, un fleuron du tourisme, notamment pour les milliers d'estivants qui choisissent la plage des Andalouses, est aujourd'hui confrontée, à la fois, au problème des carrières d'agrégats et au sordide phénomène des constructions illicites. Initialement à vocation agropastorale, la municipalité d'El Ançor a, cependant, commencé à faire ses premiers pas dans le tourisme balnéaire au début des années 1980, avant de sombrer, fort malheureusement, dans l'exécrable, moins d'une décennie plus tard et ce, à la faveur de l'ignorance manifeste du sujet et l'absence d'esprits créatifs. L'entrave bureaucratique sur laquelle ont buté nombre d'investissements, qui auraient été en mesure de relever la barre et sauver ce qui reste des meubles branlants, en termes de promotion du tourisme, a finalement grandement contribué à l'installation du morbide dans cette municipalité où la bidonvilisation a, par contre, connu, entre temps un grand essor. En effet, selon le constat établi sur le terrain par ‘Le Quotidien d'Oran', c'est à la sortie nord-ouest de cette circonscription, non loin du bas-côté de la route menant à la daïra de Boutlélis, au pied du la montagne Murdjadjo, qu'est né, au début des années 1990, l'un des premiers regroupements de constructions illicites, communément appelé ‘bidonville plastique', en référence à cette matière qui a été utilisée pour recouvrir les toits des ces masures. Ce bidonville où ont élu domicile des centaines de familles sinistrées et, qui s'est étendu aussi rapidement qu'il a pris forme, a, par la suite, fait des émules à travers le subit foisonnement de regroupements de masures ayant insidieusement envahi d'autres zones essaimées à travers ladite municipalité et ce, à la faveur de l'indifférence de tout un chacun.


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