El Ançor

En dépit des efforts des pouvoirs publics, le secteur de la santé souffre toujours de certaines lacunes. Cette situation est vécue en particulier par les habitants des communes des zones déshéritées. L'absence de salles de soins appropriées dans certaines localités est une réalité amère vécue par la population. C'est le cas de la localité de Sidi Hammadi de la commune d'El Ançor. Cette localité ne dispose pas de salle de soins. «Nous sommes obligés d'aller jusqu'au chef-lieu de la commune ou à la ville d'Oran pour se faire soigner », affirment les habitants. Ces derniers pour se déplacer à hôpital d'Oran ou à celui de la commune d'Aïn Turck sont obligés de faire appel au transport clandestin. Et même au niveau du chef-lieu de la commune, le centre de santé est dépassé et ne dispose pas de tous les moyens. En dépit des efforts pour améliorer la gestion de cette structure, elle reste confrontée au problème d'un afflux massif de malades de plusieurs localités. D'où les conséquences désagréables sur le quotidien du citoyen, de l'administration et du malade. La réalisation de nouvelles structures de santé répondant aux normes n'est que bénéfique pour une population qui ne cesse d'accroître dans cette partie de la ville. Beaucoup de localités dans les communes comme El Braya, Boufatis, Sidi Ben Yebka, Aïn El Kerma, Boutlélis et d'autres encore rencontrent les mêmes problèmes. Les quelques centres de santé ou salles de soins existants sont dépassés et ne disposent pas de moyens leur permettant de mener à bien leur mission. Cela sans compter les pénuries d'ordonnanciers, de moyens et de matériels thérapeutiques notamment les pansements, les alcools sanitaires, les produits pharmaceutiques de premiers soins, etc. Les moyens humains et matériels mobilisés par le ministère de tutelle dans le but de rapprocher la santé des habitants n'ont pas eu des résultats probants sur le terrain. Créées conformément au décret n°07-140 du 19 mai 2007 relatif à la réorganisation de la carte sanitaire dans le pays, les structures de santé de proximité fonctionnent toujours au ralenti et avec des moyens très limités.