El-Amria Plantation de 310 ha d'olivier et des interrogations

Au titre du programme national de reboisementmis en oeuvre par le ministère de l'Agriculture, un périmètre de 310 ha a étéretenu à Graïa, dans la daïra d'El-Amria, pour la plantation d'arbres utiles,en l'occurrence l'olivier. L'opération, fait-on savoir, a été inscrite àl'indicatif du secteur des forêts dans le cadre du programme de développementsectoriel (PSD).Parallèlement à cet important aménagementforestier d'envergure, le secteur des forêts, au titre du programme deproximité de développement rural (PPDR), exercice 2006, a lancé les travauxd'une piste de 4 km pour désenclaver la zone et le périmètre ainsi que lefonçage d'un forage (2 l/s) sur abri.La question relative au raccordement auréseau électrique du forage a été abordée sur site et le problème du paiementdu raccordement et de l'abonnement a été soulevé par le responsable de laSonelgaz qui veut un interlocuteur, qui sera appelé par la suite à payer lafacture de consommation électrique. Ce genre de situation a été vécu dansd'autres périmètres du côté de Sbiat et M'saïd. Jusqu'à ce jour, les forages nesont pas exploités pour moult raisons. Confier le suivi des travaux de la pisteagricole à la DTP est une observation faite par le wali pour éviter les erreursfaites par le passé dans d'autres périmètres. D'ailleurs, l'apport destechniciens des travaux publics confortera aisément le secteur des forêts dansce domaine.Cependant, un responsable de laconservation a émis une proposition au wali, celle de confier le suivi etl'élaboration des situations de travaux d'une piste déjà réalisée aux servicesde la DTP, au cas où le bureau d'étude persisterait de ne pas vouloir lessigner. Ce passage a été rapidement brossé, sans pour autant pouvoir décrypterde quoi il s'agit au juste et où se situe le différend opposant le BET àl'administration des forêts.De l'avis de tous, un tel périmètrenécessite un suivi rigoureux s'étalant sur plusieurs années car il s'agit de laproduction oléicole qu'on espère développer dans la wilaya de Aïn Témouchent.Les variétés ne se limitent pas uniquement à la sigoise et à Chemlil, car leplus important est de savoir quelle variété sera choisie pour s'adapter au solet dont la pédologie a été abordée par l'étude.Les quelques excavations réalisées parl'engin le jour de notre visite du périmètre permettent aux connaisseurs detrancher que le sol est à dominance calvaire compacte. D'ailleurs, leconducteur peinait pour opérer et l'observateur pouvait entendre le grincementde la pelle mécanique contre la roche. L'olivier s'adaptera-t-il à un solcalvaire ? Difficilement, disent les connaisseurs, car les sols calcaires sontperméables et pauvres en sels minéraux.