Algérie

EL-AFFROUNNuit blanche à la veille de l'Aïd



EL-AFFROUNNuit blanche à la veille de l'Aïd
Joie et animation particulières ont caractérisé les rues de la ville dès l'annonce de l'Aïd El-Fitr. La chaleur aidant, jeunes et moins jeunes, femmes et enfants sont sortis. Qui pour partager l'heureux évènement, retrouver des pairs pour une dernière partie de dames, déambuler à travers les artères de la ville, qui pour faire des achats (vêtements, denrées alimentaires...)... Avec un sentiment de paix intérieure perceptible chez tout un chacun. Tailleurs et couturières ont, pour la plupart, passé la nuit penchés sur leurs machines et, les salons de coiffure (hommes et femmes) bondés sont restés ouverts jusqu'au petit matin.A 3h, nombreux étaient encore les clients (jeunes notamment) à attendre stoïquement leur tour. Par ailleurs, cafés et magasins en général sont, en grande partie, restés ouverts jusqu'au premier appel à la première prière du jour (fedjr). Les hammams n'étaient pas en reste. Dans les foyers, éclairés jusqu'à l'aube, la nuit aura été longue pour les mères de familles auxquelles un jour supplémentaire de jeûne "n'aurait pas fait de mal". Toutes les femmes ont confié la même chose : elles avaient toutes des gâteaux à enrober ou à tremper dans le miel, des ourlets à faire entre autre retouches, du repassage, douche, brushing mais encore les tâches habituelles (vaisselle, parterre) qui ne pouvaient être différées, ce soir-là. Le matin, si des signes d'épuisement se lisaient sur tous les visages, la satisfaction d'avoir accompli le devoir sacré, celle de voir la famille vêtue de neuf et les enfants si beaux dans leurs vêtements aux couleurs assorties ('uvre d'amour soutenue de la maman), henné aux mains, jolis colifichets (barrettes, serre-tête, chouchous, n'uds...) aux cheveux, breloques et accessoires divers tant rêvés pour l'Aïd, la joie de retrouvailles et le pardon libérateur 'dans une accolade fraternelle, deux baisers et des v'ux sonnant la sincérité ' partout réalisé, dominaient. Un bonheur intérieur, un surpassement sur l'orgueil ou la haine que la fête de l'Aïd apporte, chaque année, dans son lot de cadeaux. Comme un devoir. Comme une grâce divine.
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