Alors que des dizaines de citoyens avaient manifesté, lundi dernier, devant l'hèpital d'El Affroun, à 20 kilomètres à l'ouest de Blida, pour que la jeune étudiante, S. A., soit transférée à l'étranger pour un traitement contre une maladie pulmonaire et cardiaque très sévère, celle-ci est décédée hier sans que cette chance lui soit offerte.Souffrant pendant deux ans, après avoir obtenu son baccalauréat, la défunte n'a pu réaliser son rêve, celui d'espérer s'asseoir, à l'instar de ses camarades, sur les bancs de l'université et obtenir un diplème tel qu'elle le souhaitait du fond de son cœur malade.
La Faucheuse a eu raison d'elle, l'emportant avec ce goût d'inachevé et devant l'indifférence totale de ceux qui pouvaient faire quelque chose pour elle. Mais rien ne fut car elle était pauvre.
D'ailleurs, ses parents étaient dans l'incapacité, nous dit-on, de lui payer les frais des analyses médicales et n'étaient les actions caritatives de quelques âmes charitables, elle ne pouvait effectuer ces examens, trop luxueux pour elle.
Nous avons appris que le maire d'El Affroun avait tenté une action en vue d'hospitaliser la défunte à l'hèpital Maillot à Alger, mais le geste est resté en l'état.
Celle-ci a préféré mourir auprès des siens, dans sa ville natale, puisque après tout, même à Alger l'on ne pouvait guérir une pathologie aussi cruelle.
«Dans leur malheur, malchanceux et misérables resteront les pauvres», nous dira un proche de la jeune étudiante.
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Posté Le : 11/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M B
Source : www.lesoirdalgerie.com